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Un match-couperet pour les Rouge et Blanc, sommés de s’imposer par deux buts d’écart, sachant que la rencontre aller s’est soldée sur une victoire des Syriens par un à zéro. L’adversaire, certes, est bien loin d’être une foudre de guerre, mais ne manquera point de vendre cher son scalpe en vue de franchir ce cap sans dégâts et baliser son chemin vers le stade des quarts de finale de cette épreuve dont la dotation globale dépasse les vingt millions de dollars.
Aux coéquipiers de Hicham Louissi de déjouer ce scénario et de se montrer tranchants et efficaces lors de cette explication. Ils sont tenus de se produire à leur meilleur niveau et non pas livrer un jeu stérile, comme ce fut, hélas, le cas au cours de leurs précédentes sorties en championnat national.
Pour préparer au mieux cette rencontre, le WAC a élu domicile du côté d’El Jadida, loin de toute pression, surtout que le club dans toutes ses composantes, joueurs, président et entraîneur, ont été vivement critiqués par les supporters qui n’ont pas digéré la défaite face au Difaâ d’El Jadida.
La balle est désormais dans le camp des acteurs wydadis appelés à rectifier le tir et à décrocher le billet du prochain tour. Une qualification qui constituera une bouffée d’oxygène pour le WAC qui reste d’ailleurs le seul représentant du football national dans cette Ligue des champions. Et ce, après l’élimination du Raja au second tour, défait par les Tunisiens du CS.Sfaxien, et du Hassania d’Agadir, doublé d’entrée par les Irakiens d’Air Force.