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Les thèses fallacieuses du Polisario et de l’Algérie rejetées par le Conseil de sécurité

Le processus des tables rondes est la seule voie pour parvenir à une solution politique définitive au différend sur le Sahara


Samedi 11 Avril 2020

Les thèses fallacieuses du Polisario et de l’Algérie rejetées par le Conseil de sécurité
Le Conseil de sécurité a reçu jeudi un briefing par le Secrétariat des Nations unies sur la question du Sahara  tel que prévu par la résolution 2494, adoptée le 30 octobre 2019.
Contrairement aux vœux de l’Algérie, qui a mobilisé ses relais et galvanisé sa presse officielle et officieuse, le Conseil de sécurité a, selon des sources diplomatiques auprès de l’ONU, ignoré ses agitations sur l’ouverture des consulats généraux dans nos provinces sahariennes, considérant ainsi qu’il s’agit d’actes de souveraineté conformes au droit international et relevant strictement du cadre des relations bilatérales entre le Maroc et ses partenaires africains.
Pour rappel, l’Algérie fût le seul Etat parmi les 193 Etats que compte l’ONU à réagir à l’ouverture du consulat général de l’Union des Comores à Laâyoune, se fendant instinctivement d’un communiqué agressif, et à l’ouverture du consulat général de Côte d’Ivoire dans la même ville, allant jusqu’au rappel de son ambassadeur à Abidjan.
Le dédain du Conseil de sécurité, qui demeure le seul garant légitime du maintien de la paix et de la sécurité internationale, est d’autant plus éloquent que la cascade de communiqués algériens s’est toujours appuyée sur le droit international. Ce faisant, l’instance exécutive onusienne, dépositaire ultime de la légalité internationale, démontre le caractère bancal et la vacuité des arguments de l’Algérie.
En plus des dix pays d’Afrique qui ont ouvert des consulats généraux dans nos provinces du Sud, des pays d’autres régions du monde ont annoncé leur intention d’ouvrir prochainement des postes consulaires dans la région, indifférents aux gesticulations de l’Algérie.
L’acharnement algérien sur la question de l’ouverture des consulats généraux vient prouver une nouvelle fois que l’Algérie est la principale partie au différend régional sur le Sahara, comme l’a toujours démontré le Maroc avec lucidité.
Le Conseil de sécurité de l'ONU a également réitéré les paramètres qu’il a clairement définis dans ses résolutions 2414, 2440, 2468, et 2494 pour parvenir à une solution définitive au différend régional sur le Sahara lors de son briefing sur la question du Sahara tenu jeudi conformément à la résolution 2494, adoptée le 30 octobre 2019.
Pour parvenir à cette solution, les membres du Conseil de sécurité ont considéré qu’il n’y a pas d’alternative au processus des tables rondes, qui a réuni en décembre 2018 et en mars 2019 à Genève le Maroc, l’Algérie, la Mauritanie, et le Polisario, à l’issue duquel les participants ont convenu de se réunir de nouveau sous le même format.
Cette solution politique ne peut être que réaliste, pragmatique, durable, et basée sur le compromis, des paramètres déjà définis dans les dernières résolutions et qui renvoient sans équivoque à l’Initiative marocaine d’autonomie, dont le caractère sérieux et crédible a été réaffirmé par le Conseil depuis 2007.
L’agitation de l’Algérie sur la question de la désignation d’un nouvel Envoyé personnel, manifestée par un déluge de dépêches de l’agence de presse officielle de l’Algérie et ses relais nationaux et polisariens, est d’autant plus incompréhensible qu’elle intervient dans le contexte du refus cinglant opposé par le Conseil de sécurité à la candidature de Ramtane Laamamra pour le poste de représentant spécial du Secrétaire général pour la Libye.
Les gesticulations de l’Algérie viennent confirmer, une fois de plus, son statut de partie principale au différend régional sur le Sahara.
Si l’Algérie souhaite se montrer à la hauteur du rôle que lui assigne la résolution 2494 du Conseil de sécurité, son activisme devra être mobilisé pour renforcer son engagement dans le processus des tables rondes, de manière constructive et en faisant preuve de réalisme et de compromis, jusqu’à son aboutissement.
L’Algérie, par ailleurs, s’est démenée par le biais de certains de ses relais pour introduire dans les travaux du briefing une référence à la Covid-19, dans une tentative malheureuse d’instrumentalisation de la pandémie, au fi de l’esprit de coopération et de solidarité qui devrait présider à la lutte contre cette maladie en ces moments particuliers.

Brèves

Oued Eddahab   
5.382 demandes de Ramedistes issus de la province d'Oued Eddahab ont reçu un avis favorable pour percevoir les aides financières attribuées par le Fonds spécial de gestion de la pandémie du coronavirus (Covid-19).
Quelque 6.654 demandes ont été envoyées par SMS aux services compétents par les titulaires de la carte du Régime d'assistance médicale (RAMED) pour obtenir cette aide financière, a déclaré à la MAP le chef de la cellule provinciale du régime RAMED au niveau de la wilaya de Dakhla, Hamma Toumi.
Il a souligné que toutes les demandes ont été traitées au niveau de la province d'Oued Eddahab et ont reçu un avis favorable de la part des autorités locales, faisant savoir que cette opération s'est déroulée de manière 100 % électronique, avec l'utilisation des systèmes d'information au niveau de la wilaya et des annexes administratives.
Les autorités veillent aussi au respect strict des mesures sanitaires et des précautions de distanciation sociale au cours de cette opération, a-t-il poursuivi.
 
Laâyoune
Phosboucraa, filiale du groupe OCP, a mis à la disposition des structures hospitalières de la ville de Laâyoune du matériel respiratoire "Made in Morocco", dans le cadre de la contribution à l'effort national visant la lutte contre la propagation du coronavirus (Covid-19).
Les bénévoles d’Act4Community Phosboucraa, un programme OCP qui encourage la prise d’initiative citoyenne, ont ainsi conçu et fabriqué des raccords en "Y" à destination des hôpitaux de Laâyoune, dont 30 sont déjà livrés et 30 autres en cours de fabrication.
"Conçus et imprimés grâce à la technologie d’impression 3D, ces raccords permettent de doubler la capacité du matériel de réanimation respiratoire et ainsi d’augmenter le nombre de patients que peuvent accueillir les hôpitaux locaux", ont expliqué à la MAP des responsables de Phosboucraa.
Des collaborateurs ont conçu des équipements de protection faciale, dont certaines pièces ont été imprimées en 3D. Ces équipements produits localement contribueront aux efforts de lutte contre la propagation du COVID-19.


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