Ça me dépasse. Comment peut-on avoir le culot de sortir vers des citoyens pour les gaver en pipaux et bobards? Comment ose-t-on se permettre de prendre part, tambour battant, à une campagne, alors que l’on s’est fait en permanence un devoir de jeter du discrédit sur les consultations électorales ? Le chef de cette trop terne lampe, Benkirane himself, a sorti à tout bout de champ ses histoires de démons et d’alligators et son trop ridicule refrain d’un certain « tahakoum ». Sa manière à lui de dire que les dés sont pipés. Nom de Dieu ! Mais quand c’est un chef de gouvernement qui débite de telles inepties, quel crédit peut-on bien lui accorder ?
Et il n’est pas le seul à divaguer de la sorte, c’est pratiquement toute sa tribu qui s’y hasarde. A commencer par un autre cacique lampiste, un certain Ramid de son nom. Celui-là même qui n’a cessé de « démissionner » mais qui ne l’a jamais fait, l’attrait du maroquin ou du portefeuille étant irrésistible. Sa toute piètre dernière date de quelques jours quand il a cherché à discréditer la commission nationale des élections qu’il copréside pourtant.
Et quand ça vient de quelqu’un qui est, au jour d’aujourd’hui, ministre de la Justice et des Libertés, alors … bonjour les dégâts !
Que leur resterait-il à raconter aux électrices et aux électeurs ? Leur promettre de « poursuivre la réforme ?». Mais quelle réforme ? On aura tout le temps d’en parler. A moins qu’ils choisissent de pousser l’effronterie et l’outrecuidance au point de continuer à parler de morale en se cachant derrière une barbe ou un fichu qu’ils disent religieux. Leur moral, on en sait quelque chose. On est modernistes et fiers de l’être, c’est pourquoi on n’a pas fait tout un plat de cette fameuse idylle interministérielle, mais sans avoir oublié que si les deux tourtereaux coûtaient de sacrés millions au contribuable, c’était pour tout autre chose.
Plus récemment encore, il y a plus qu’une idylle (beaucoup plus). A la pointe du jour sur une plage saisissante (Allah ! Comme c’est romantique !) On n’en aurait même pas parlé si ces deux autres ouailles de Benkirane ne s’étaient pas improvisés en donneurs de leçons lugubres, taxant toutes personnes adultes bien que consentantes de dépravées, de prostituées, si elles choisissent un autre cadre à leurs relations que celui voulu par eux. Et c’est là la position de toute la tribu de la lampe.
C’est vrai que dans leurs promesses fanfaronnes, la lutte contre la corruption et la prévarication (les gros mots !), figurait en bonne place.
On en sait quelque chose aujourd’hui, avec le trop beau classement du Maroc parmi les pays où la corruption fait loi.
Tiens ! A la veille du démarrage de la présente campagne, une certaine Choubani, la sœur de l’heureux Roméo précité, s’est soulagée de quelques chèques pour garantir des voix à son PJD chéri … Morale quand tu nous tiens !