
-
Driss Lachguar : Passerelle importante vers l’Afrique, la ville d’Agadir requiert un intérêt considérable
-
Le délai raisonnable pour statuer sur les affaires, un engagement constitutionnel en faveur des droits des justiciables
-
Mustafa El Ktiri : La récupération de Sidi Ifni, une étape majeure dans le processus de parachèvement de l’indépendance nationale
-
Débats entre experts dans la perspective de la tenue du 12ème Congrès de l’USFP
Si pour l’instant, les services de santé du pays ne sont pas encore mis sous pression, tout porte à croire qu’un tel scénario catastrophe est à écarter et ne trouvera pas un prolongement dans la réalité. Et pour cause, quand bien même il mettait en alerte le monde entier, le variant Omicron inquiète plus par sa contagiosité que par sa gravité. Il serait d’ailleurs trois à quatre fois plus contagieux que le Delta mais aux symptômes nettement moins graves. Certes, ce qui suit est à prendre avec des pincettes, mais d’après les premières données en provenance des premiers cas du variant Omicron enregistrés en Afrique du Sud, il semblerait que ce dernier provoque des symptômes pour le moins différents des autres variants. Après avoir vu se succéder de nombreux patients atteints d’Omicron, le Dr. Angélique Coetzee, présidente de l'Association médicale d'Afrique du Sud, a constaté que les symptômes seraient plus légers mais inhabituels.
En effet, la perte du goût et de l’odorat a laissé place à une fatigue extrême, des courbatures, et une toux sèche. Les patients examinés étaient majoritairement des hommes de moins de 40 ans. Et aucun d’entre eux n’a dû être hospitalisé, même si plus de la moitié d’entre eux n’étaient pas vaccinés. Importantes à plus d’un titre, ces précieuses constatations représentent des pièces essentielles pour reconstituer le puzzle du variant Omicron, lequel cache toujours ses secrets. Exposant au monde une image incomplète.
Des informations et constatations essentielles donc, à défaut d'être scientifiquement prouvées. Pour l’Organisation mondiale de la santé (OMS), ces données récoltées sont uniquement représentatives, car “il n'y a actuellement aucun élément scientifique permettant de conclure que le variant Omicron provoquerait des symptômes différents des autres variants. Il va falloir attendre quelques semaines pour les conclusions”, dixit l’organisation onusienne qui révèle par la même occasion que “plusieurs études montrent que le variant Omicron se multiplie beaucoup sur les cellules nasales plutôt dans le fond des bronches», a expliqué, à France Info, Sylvie Briand, directrice du département de la gestion des risques épidémiques à l’OMS. “Ça explique pourquoi il pourrait être moins virulent”. “Pour l’instant, on voit juste qu’en Afrique du Sud il y avait moins de cas graves mais c’est peut-être dû au fait que les gens avaient déjà une immunité, soit par infection naturelle, soit par vaccination”, conclut-elle, préoccupée par la réponse des vaccins face au variant sud-africain.
Pour preuve, “l’OMS envisage de modifier la composition des vaccins”, a concédé Sylvie Briand. “Nous sommes en train de voir avec les producteurs de vaccins et de nombreux experts dans le monde si on ne pourrait pas changer la composition du vaccin puisqu’il a été produit avec la souche ancestrale”.