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Ces développements interviennent après l’échec retentissant essuyé fin avril à New York par le Polisario, lors de la réunion du Conseil de sécurité. Le rejet de l’élargissement du mandat de la Minurso au monitoring des droits de l’Homme a suscité la colère des dirigeants algériens, qui voient d’un œil inquiet la piètre prestation de cadres séparatistes plus intéressés par les dividendes de l’aide humanitaire que par ce fameux «droit du peuple sahraoui à l’autodétermination». Une récente déclaration d’Ahmed Boukhari, représentant du Polisario auprès des Nations unies, en dit long sur cette réalité. «Personnellement, j’ai obtenu la nationalité américaine et cela m’importe plus que la cause sahraouie», a martelé le diplomate séparatiste, au grand dam de Mohamed Abdelaziz et d’un pouvoir algérien plus que jamais préoccupé par la déconfiture du front séparatiste. Un constat que vient de confirmer l’Institut européen des études stratégiques, basé à Bruxelles. Cet institut a certifié, lors d’une conférence jeudi à la capitale belge, ce «délitement» avéré du Polisario. L’institut présidé par Claude Moniquet a également mis en garde contre une probable conversion du Polisario à l’activité terroriste. «Les liens entre le délitement du Polisario et le développement du terrorisme au Sahel sont de plus en plus étroits et l’effondrement de ce mouvement alimente l’activité de l’Organisation Al Qaïda au Maghreb islamique (AQMI)», estime l’Institut européen.
Jeudi également, des centaines de Marocains ont manifesté, devant le siège du Parlement européen à Strasbourg (Est de la France), pour exprimer leur "soutien inconditionnel" et leur "adhésion complète" au projet d'autonomie proposé par le Maroc comme solution au conflit artificiel du Sahara.