Prévisions pour la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (Variation annuelle en pourcentage, sauf indication contraire)
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La croissance de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA) devrait s’accélérer pour atteindre 2,4% en 2020, selon les nouvelles projections de la Banque mondiale qui fait état de la hausse des investissements.
Une croissance du reste modeste, favorisée par des projets d’infrastructure du secteur public et l’amélioration du climat des affaires, a expliqué l’institution internationale dans sa dernière édition des Perspectives économiques mondiales-janvier 2020.
Dans ce document rendu public récemment, il ressort que la croissance des pays importateurs de pétrole devrait se hisser à 4,4%.
«Les réformes politiques et la résilience du tourisme devraient stimuler la reprise de la croissance du Maroc et de la Tunisie, où elle devrait atteindre 3,5 et 2,2%, respectivement, en 2020», a relevé la Banque mondiale
Concernant les petits pays importateurs de pétrole, le rapport fait état de la fragilité du secteur bancaire et le fort endettement public qui «entravent fortement la croissance dans les petits pays importateurs de pétrole».
Selon les projections de la Banque, l'augmentation des investissements et de la consommation privée devrait permettre une hausse de la croissance en Égypte, laquelle devrait atteindre 5,8% en 2020.
En ce qui concerne les pays exportateurs de pétrole, il ressort du même rapport que la croissance devrait progresser à hauteur de 2%. Une croissance qui devrait atteindre 2,2% dans les économies du Conseil de coopération du Golfe, «à la faveur de réformes du climat des affaires et d'investissements dans les infrastructures», a fait savoir la Banque mondiale.
D’après ces mêmes projections, «l'économie iranienne devrait se stabiliser, après une année de contraction, l'impact des sanctions américaines diminuant et la production et les exportations de pétrole se stabilisant».
Mais en dépit de l’accélération attendue de sa croissance, l’institution a noté la persistance de certains problèmes dans ce pays, notamment les forts taux de chômage chez les jeunes et les femmes et les taux de pauvreté élevés dans certains pays.
Concernant l’Algérie, en raison de l'atténuation des incertitudes politiques et de la reprise des investissements, sa croissance devrait atteindre cette année 1,9% «à mesure que l’incertitude politique s’atténue et que l’investissement redémarre».
Analysant ses prévisions sur l’économie irakienne, la Banque mondiale a indiqué que «les investissements associés à la reconstruction et à l’assouplissement budgétaire devraient soutenir la croissance» de ce pays.
Ainsi qu’elle l’a relevé dans son rapport, l’expansion des installations pétrolières et gazières devrait également soutenir l’activité de nombreux pays exportateurs de pétrole.
Globalement, à moyen terme, les perspectives de croissance de la région devraient fortement dépendre de l’atténuation des conflits armés et de la maîtrise de leurs retombées régionales», a-t-on souligné dans le rapport. Lequel souligne que «des réformes structurelles, visant notamment à renforcer la gestion budgétaire et à améliorer le climat d’investissement, sont en cours dans de nombreuses économies du CCG et d’autres pays».
A propos des risques observés dans la région, la Banque a recensé «des risques de longue date liés aux conflits géopolitiques, au rythme des réformes plus lent que prévu et à la volatilité des prix du pétrole, ainsi que les risques plus récents associés à la nouvelle aggravation des tensions commerciales mondiales».
S’il s’est avéré que les risques géopolitiques ont sensiblement augmenté, le rapport a toutefois relevé que «l’incertitude quant au rythme des réformes assombrit également les perspectives de croissance de la région MENA, en particulier dans les économies hors CCG».
Le rapport prend également en compte la forte augmentation de la volatilité des prix du pétrole qui pourrait compliquer ou retarder les rééquilibrages budgétaires dans les pays exportateurs ou importateurs de pétrole.
Selon la Banque mondiale, «elle pourrait retarder les programmes d’investissement dans les pays exportateurs et entraver les réformes des subventions dans les pays importateurs en augmentant l’incertitude associée aux futures sources de revenus et de recettes».
Enfin, selon les estimations, la croissance dans la région s’est ralentie pour atteindre 0,1% en 2019, en grande partie à cause de la forte décélération observée en République islamique d’Iran, à la suite du durcissement des sanctions américaines, des tensions géopolitiques dans le détroit d’Ormuz et des revers diplomatiques.
A en croire la Banque, «l’affaiblissement de la croissance mondiale a réduit la demande de pétrole et d’autres exportations, entravant ainsi davantage l’activité à l’échelle régionale».
Une croissance du reste modeste, favorisée par des projets d’infrastructure du secteur public et l’amélioration du climat des affaires, a expliqué l’institution internationale dans sa dernière édition des Perspectives économiques mondiales-janvier 2020.
Dans ce document rendu public récemment, il ressort que la croissance des pays importateurs de pétrole devrait se hisser à 4,4%.
«Les réformes politiques et la résilience du tourisme devraient stimuler la reprise de la croissance du Maroc et de la Tunisie, où elle devrait atteindre 3,5 et 2,2%, respectivement, en 2020», a relevé la Banque mondiale
Concernant les petits pays importateurs de pétrole, le rapport fait état de la fragilité du secteur bancaire et le fort endettement public qui «entravent fortement la croissance dans les petits pays importateurs de pétrole».
Selon les projections de la Banque, l'augmentation des investissements et de la consommation privée devrait permettre une hausse de la croissance en Égypte, laquelle devrait atteindre 5,8% en 2020.
En ce qui concerne les pays exportateurs de pétrole, il ressort du même rapport que la croissance devrait progresser à hauteur de 2%. Une croissance qui devrait atteindre 2,2% dans les économies du Conseil de coopération du Golfe, «à la faveur de réformes du climat des affaires et d'investissements dans les infrastructures», a fait savoir la Banque mondiale.
D’après ces mêmes projections, «l'économie iranienne devrait se stabiliser, après une année de contraction, l'impact des sanctions américaines diminuant et la production et les exportations de pétrole se stabilisant».
Mais en dépit de l’accélération attendue de sa croissance, l’institution a noté la persistance de certains problèmes dans ce pays, notamment les forts taux de chômage chez les jeunes et les femmes et les taux de pauvreté élevés dans certains pays.
Concernant l’Algérie, en raison de l'atténuation des incertitudes politiques et de la reprise des investissements, sa croissance devrait atteindre cette année 1,9% «à mesure que l’incertitude politique s’atténue et que l’investissement redémarre».
Analysant ses prévisions sur l’économie irakienne, la Banque mondiale a indiqué que «les investissements associés à la reconstruction et à l’assouplissement budgétaire devraient soutenir la croissance» de ce pays.
Ainsi qu’elle l’a relevé dans son rapport, l’expansion des installations pétrolières et gazières devrait également soutenir l’activité de nombreux pays exportateurs de pétrole.
Globalement, à moyen terme, les perspectives de croissance de la région devraient fortement dépendre de l’atténuation des conflits armés et de la maîtrise de leurs retombées régionales», a-t-on souligné dans le rapport. Lequel souligne que «des réformes structurelles, visant notamment à renforcer la gestion budgétaire et à améliorer le climat d’investissement, sont en cours dans de nombreuses économies du CCG et d’autres pays».
A propos des risques observés dans la région, la Banque a recensé «des risques de longue date liés aux conflits géopolitiques, au rythme des réformes plus lent que prévu et à la volatilité des prix du pétrole, ainsi que les risques plus récents associés à la nouvelle aggravation des tensions commerciales mondiales».
S’il s’est avéré que les risques géopolitiques ont sensiblement augmenté, le rapport a toutefois relevé que «l’incertitude quant au rythme des réformes assombrit également les perspectives de croissance de la région MENA, en particulier dans les économies hors CCG».
Le rapport prend également en compte la forte augmentation de la volatilité des prix du pétrole qui pourrait compliquer ou retarder les rééquilibrages budgétaires dans les pays exportateurs ou importateurs de pétrole.
Selon la Banque mondiale, «elle pourrait retarder les programmes d’investissement dans les pays exportateurs et entraver les réformes des subventions dans les pays importateurs en augmentant l’incertitude associée aux futures sources de revenus et de recettes».
Enfin, selon les estimations, la croissance dans la région s’est ralentie pour atteindre 0,1% en 2019, en grande partie à cause de la forte décélération observée en République islamique d’Iran, à la suite du durcissement des sanctions américaines, des tensions géopolitiques dans le détroit d’Ormuz et des revers diplomatiques.
A en croire la Banque, «l’affaiblissement de la croissance mondiale a réduit la demande de pétrole et d’autres exportations, entravant ainsi davantage l’activité à l’échelle régionale».