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Les réactions des membres du Conseil de sécurité favorables à notre cause nationale

France, Royaume-Uni, Côte d’Ivoire, République dominicaine, Koweït et Guinée équatoriale saluent les efforts sérieux et crédibles du Maroc


Vendredi 1 Novembre 2019

Nicolas de Rivière et Jonathan Allen.
Nicolas de Rivière et Jonathan Allen.
Le Plan d’autonomie proposé par le Maroc constitue «une base sérieuse et crédible» pour la reprise du dialogue en vue du règlement définitif de la question du Sahara marocain, a affirmé, mercredi devant le Conseil de sécurité, l’ambassadeur représentant permanent de la France à l’ONU, Nicolas de Rivière.
«La France considère que le plan d’autonomie marocain de 2007 constitue une base sérieuse et crédible de discussions, en vue de la reprise du dialogue», a déclaré Nicolas de Rivière à l'issue de l’adoption par le Conseil de sécurité de sa résolution 2494 prorogeant de 12 mois le mandat de la MINURSO.
Se félicitant de l'adoption de cette nouvelle résolution, l'ambassadeur de France s'est réjoui tout particulièrement du retour à un mandat d’un an, «qui doit rester la norme en matière de maintien de la paix», notant qu'un tel mandat «permet d’assurer une continuité, ainsi qu’une plus grande prévisibilité dans la gestion de cette Mission».
Il a rappelé «le plein soutien» de son pays aux efforts du Secrétaire général de l'ONU en faveur d'une «solution politique juste, durable et mutuellement agréée» au conflit autour du Sahara marocain, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité.
Nicolas de Rivière a aussi rendu hommage au travail effectué par l'ancien Envoyé personnel du Secrétaire général de l'ONU pour le Sahara, Horst Köhler. «Son engagement personnel et ses efforts continus ont permis d’insuffler un nouvel élan au processus politique», a-t-il dit, évoquant à cet égard l’organisation de deux tables rondes réunissant le Maroc, l’Algérie, la Mauritanie et le Polisario pour la première fois depuis 2012.
A ce propos, le diplomate français a estimé que la nomination d’un nouvel Envoyé personnel sera «importante pour permettre que cette dynamique positive se poursuive», précisant que c’est «le sens de cette résolution qui encourage la reprise du processus politique en s’appuyant sur les progrès accomplis».
Pour sa part, le Royaume Uni a salué, mercredi devant le Conseil de sécurité de l’ONU, les efforts «sérieux et crédibles du Maroc pour faire avancer le processus vers une résolution» de la question du Sahara.
Intervenant à l'issue de l'adoption par le Conseil de sécurité de sa résolution 2494 sur la question du Sahara marocain, le représentant permanent adjoint du Royaume-Uni à l’ONU, Jonathan Allen, a appelé l'ensemble des parties «à faire preuve de volonté politique accrue pour parvenir à une solution, notamment en renouvelant leur soutien aux efforts de l’ONU».
«Tout en prenant note des rôles et responsabilités de l'ensemble des parties, nous soulignons le rôle principal de l’ONU dans la médiation afin de résoudre ce différend», a affirmé Jonathan Allen, qui a fait part du soutien de son pays au processus onusien et son engagement à aider les parties à parvenir à une solution «politique juste, durable et mutuellement acceptable, sur la base du compromis» conformément aux résolutions du Conseil de sécurité.
«Nous soutenons le renouvellement du mandat de la MINURSO pour une nouvelle période de douze mois, ce qui apportera la certitude dont nous avons grand besoin», a encore dit le diplomate britannique.
Quant à la Côte d’Ivoire, elle a salué l’adoption, mercredi par le Conseil de sécurité de l’ONU, de la résolution 2494 prorogeant de 12 mois le mandat de la MINURSO, tout en réaffirmant son soutien à l’initiative d’autonomie présentée par le Maroc pour le règlement définitif de la question du Sahara.
«Les efforts du Maroc en vue d'un règlement définitif de ce différend, notamment l'initiative d'autonomie, nous paraissent sérieux et crédibles, et constituent une bonne base de discussion», a déclaré l’ambassadeur-représentant permanent adjoint de la Côte d’Ivoire auprès de l’ONU, Tiemoko Moriko, à l'issue de l'adoption par le Conseil de sécurité de sa résolution 2494.
«La Côte d'Ivoire se félicite de l'adoption de la résolution 2494 relative au renouvellement du mandat de la MINURSO jusqu'au 31 octobre 2020», a-t-il ajouté, notant qu'en votant en faveur de ce texte, son pays tient à affirmer son «appui à l'élan et à la dynamique positive créée par le processus des deux tables-rondes, avec la participation du Maroc, de l'Algérie, de la Mauritanie et du Polisario, qui nous permettent de croire à une solution politique pérenne du différend, sous les auspices des Nations unies».
Le diplomate ivoirien a indiqué que son pays «souhaite vivement» que le prochain Envoyé personnel du Secrétaire général de l'ONU s'appuie sur les réalisations de l'ancien Envoyé personnel, Hoerst Kohler, et sur «l'accord des quatre participants de se réunir à nouveau dans le même format».
Il a également exhorté les parties à continuer de s'investir afin de parvenir à «une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable fondée sur des compromis hardis, en vue de mettre fin à ce différend régional», dans la perspective d'une «redynamisation de l'Union du Maghreb arabe (UMA) pour le bénéfice de la population de la région».
Par ailleurs, le représentant de la Côte d'Ivoire a exprimé le «plein soutien» de son pays «aux réalisations du Maroc en matière des droits de l'Homme à travers le rôle joué par les commissions du Conseil national des droits de l'Homme à Dakhla et à Laâyoune et l'interaction du Maroc avec les mécanismes du Conseil des droits de l'Homme de l'ONU».
La République dominicaine a, elle aussi, réaffirmé, mercredi devant le Conseil de sécurité de l'ONU, son soutien au processus politique visant le règlement de la question du Sahara marocain, soulignant que le plan d'autonomie, présenté par le Maroc, constitue «une base sérieuse et crédible» pour parvenir à une «solution négociée».
«La République dominicaine considère que le plan d'autonomie, présenté par le Maroc, constitue une base sérieuse et crédible pour une solution négociée à la question du Sahara», a déclaré le représentant de la République dominicaine à l'issue de l'adoption, à une écrasante majorité, de la résolution 2494.
Le diplomate dominicain a exprimé sa satisfaction de l'adoption de cette résolution relative au renouvellement du mandat de la MINURSO pour 12 mois, tout en remerciant le Secrétaire général de l'ONU et son ancien Envoyé spécial, Horst Kohler, pour leurs efforts en faveur d'une «solution politique réaliste, réalisable et durable, basée sur le compromis».
Soulignant l'importance du rôle de la MINURSO et du renouvellement de son mandat pour un an en vue de lui permettre de s'acquitter de son travail, le représentant de la République dominicaine a réitéré le soutien de son pays au processus de négociations sur le Sahara sous l’égide des Nations unies et aux tables rondes réunissant le Maroc, l’Algérie, la Mauritanie et le Polisario pour parvenir à «une solution juste, durable et mutuellement acceptable» à ce conflit.
Par ailleurs, le représentant du Pérou a souligné le soutien de son pays à la reprise du «processus politique sans conditions préalables et de bonne foi en vue de parvenir à une solution juste, durable et mutuellement acceptable par les parties».
Saluant les efforts du président Kohler en faveur de l'établissement d'une dynamique positive dans le cadre du processus politique, le diplomate péruvien s'est dit convaincu que les différentes parties «maintiendront leur engagement ferme pour poursuivre le processus de négociations sous l'égide de l'ONU.
Idem pour le Koweït qui a réaffirmé, mercredi devant le Conseil de sécurité de l'ONU, son soutien à l'initiative marocaine d'autonomie au Sahara et à l'intégrité territoriale du Royaume.
Intervenant suite à l'adoption par le Conseil de sécurité de la résolution 2494 sur le Sahara, qui proroge pour une année le mandat de la MINURSO, le représentant du Koweït a réitéré le soutien de son pays à l’initiative marocaine d’autonomie en tant que choix constructif en vue d'une solution consensuelle au conflit du Sahara, tout en soulignant la nécessité de respecter la souveraineté du Maroc, son unité et son intégrité territoriale.
Le diplomate koweïtien a ainsi exprimé la satisfaction de son pays quant à la prorogation du mandat de la MINURSO pour 12 mois, affirmant que «le mandat actuel va donner suffisamment de temps pour faire avancer le processus politique».
Le Koweït soutient la mise en œuvre des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité ainsi que les efforts du Secrétaire général pour trouver une solution consensuelle, a-t-il ajouté.
Il a en outre rendu hommage à l'ancien Envoyé personnel du Secrétaire général de l'ONU pour le Sahara, Horst Köhler, pour ses efforts qui «ont impulsé un nouvel élan au processus politique et suscité l’espoir de parvenir à une solution politique réaliste et pragmatique, qui repose sur le compromis».
Le Koweït, a-t-il dit, «souhaite une reprise des tables rondes avec la participation de toutes les parties concernées, de bonne foi et sans conditions préalables, en veillant au renforcement de la confiance et au rapprochement des points de vue», soulignant le souci de son pays pour «le renforcement de la sécurité, la stabilité et la prospérité dans la région du Maghreb».
Pour sa part, la République de Guinée équatoriale a salué, mercredi devant le Conseil de sécurité de l'ONU, le rôle des commissions régionales du Conseil national des droits de l'Homme (CNDH) à Laâyoune et Dakhla.
Intervenant à l'issue de l'adoption par le Conseil de sécurité de la résolution 2494 sur la question du Sahara marocain, le représentant de la Guinée équatoriale a déclaré que son pays «salue les réalisations du Maroc en matière de promotion des droits de l'Homme ainsi que le rôle des commissions régionales du Conseil national des droits de l'Homme à Laâyoune et Dakhla et l’interaction du Royaume avec les mécanismes du Conseil des droits de l’Homme des Nations unies».
Le diplomate équato-guinéen a souligné, à cet égard, l'importance du dialogue afin de parvenir à «une solution politique réaliste, pragmatique et durable» à la question du Sahara. Il a, en outre, salué les «progrès importants» réalisés par l'ancien Envoyé personnel du Secrétaire général de l'ONU pour le Sahara, Horst Kohler, à travers le processus des tables rondes, soulignant l'intérêt pour le prochain Envoyé personnel de capitaliser sur cet élan en tenant compte de l’engagement des parties prenantes à tenir une troisième rencontre selon le même format.

Le Conseil de sécurité salue le rôle des commissions du CNDH à Laâyoune et Dakhla

 
Le Conseil de sécurité de l'ONU a salué, mercredi, le rôle des commissions régionales du Conseil national des droits de l'Homme (CNDH) à Laâyoune et Dakhla, et l’interaction du Maroc avec les mécanismes du Conseil des droits de l’Homme des Nations unies.
Dans sa résolution 2494, qui proroge le mandat de la MINURSO jusqu’au 31 octobre 2020, le Conseil de sécurité «salue les mesures et les initiatives prises par le Maroc, et le rôle joué par les commissions du Conseil national des droits de l’Homme à Laâyoune et Dakhla, ainsi que l’interaction du Maroc avec les mécanismes du Conseil des droits de l’Homme des Nations unies».
Le Conseil de sécurité fait état, par ailleurs, de sa «vive préoccupation des souffrances persistantes» endurées par les populations des camps de Tindouf, en Algérie.
A rappeler que le Secrétaire général de l’ONU a, dans son dernier rapport au Conseil de sécurité sur le Sahara marocain, épinglé les dirigeants du Polisario pour leurs violations graves et systématiques des droits de l’Homme dans les camps de Tindouf.
Dans ce rapport, le Secrétaire général a énuméré les manifestations, les marches et les sit-in qui se sont multipliés dans les camps de Tindouf, d’avril à juin 2019, pour protester contre le blocus et les mesures restrictives de la liberté de circulation et de déplacement, imposés par le Polisario dans les camps de Tindouf.
Par ailleurs, la résolution du Conseil de sécurité a réitéré la demande de l’instance exécutive de l’ONU quant à l’enregistrement et le recensement des populations des camps de Tindouf, en soulignant «qu’il convient de déployer des efforts à ce sujet».


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