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En effet, selon plusieurs médias, une simulation réelle de la campagne de vaccination a eu lieu hier au niveau de l’ensemble des stations de vaccination disséminées aux quatre coins du pays. Le processus consistait à demander aux délégations de mobiliser le personnel des 2900 stations de vaccination identifiées dans le Royaume. Toujours selon bon nombre de médias nationaux, la réussite de cette opération est intimement liée à l’engagement total des participants, avec donc pour but de préparer la future campagne de vaccination.
Une campagne qui devrait être un tournant dans la disparition du virus et synonyme d’une bouffée d’oxygène d’un point de vue psychologique. Sans elle, la possibilité de retrouver une vie normale s’avère illusoire alors que 2.833 cas Covid+ ont encore été recensés entre vendredi et samedi dans le pays, sans oublier les 1.066 lits de réanimation occupés dont 85 sont sous intubation invasive et les 55 décès enregistrés. Justement en évoquant les personnes infectées par le nouveau coronavirus, il semblerait que pour elles, la vaccination ne soit pas obligatoire.
L’information nous vient de l’Hexagone. «A ce jour, les données ne permettent pas de savoir s'il y a un bénéfice à vacciner les personnes qui ont déjà été infectées par le Sars-Cov-2», a déclaré la Haute autorité de santé (HAS) française à l’Agence France-Presse (AFP). Dès lors, d’après la Haute autorité de santé de l’autre côté des Pyrénées, «il n'y a pas lieu de vacciner systématiquement les personnes ayant déjà développé une forme symptomatique de la Covid-19».
Par ailleurs, il a également été observé une absence d’effets indésirables graves sur les personnes ayant eu la Covid-19 et qui se sont récemment fait vacciner «si une personne contaminée le souhaite, «à l'issue d'une décision partagée avec le médecin», a conclu la HAS. Dans une autre étude, cette fois à l’échelle nationale, réalisée par l'Institut Pasteur, avec Santé publique France, l'Assurance-maladie et Ipsos, il a été découvert qu'un gros tiers des contaminations dont la personne source est connue se produisent à la maison (35%).
Pour l’heure, la course au vaccin bat son plein, on en arrive même au bout. Le vaccin candidat d’AstraZeneca, le laboratoire anglo-suédois, dont devrait profiter le Maroc, est en passe d’être approuvé par les autorités sanitaires britanniques, dans un pays où la campagne de vaccination a débuté il y a plusieurs jours.
Pour ce qui est du vaccin chinois de CNBG Sinopharm, des informations pour l’instant dénuées de tout fondement ont jeté le trouble encore une fois sur son efficacité. Des doutes nés d’une information non vérifiée selon laquelle le gouvernement chinois projette de s’approvisionner en vaccin Pfizer, lequel sera utilisé dans plusieurs pays de l’Union européenne. Pour l’instant, ce ne sont que des rumeurs infondées, mais si à l’avenir elles s’avéraient être exactes, alors cela ressemblerait à un véritable camouflet pour l’efficacité du vaccin de Sinopharm, et donnerait du grain à moudre pour les sceptiques et les adeptes encore trop nombreux des théories du complot.
Chady Chaabi