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C’est l’appel lancé par le Premier secrétaire du parti de la rose (l’USFP) Driss Lachgar, lors du Conseil national de la femme ittihadie tenu ce samedi au siège du parti. Elles étaient près d’une centaine de militantes venues des quatre coins du pays échanger leurs points de vue, réfléchir sur leurs convergences afin de donner un coup de pouce aux instances féminines. « C’est le Conseil de l’espoir » comme n’a pas manqué de le préciser Khadija Qariani, secrétaire nationale de la femme ittihadie. Les enjeux sont cruciaux et pour ce, il faut faire preuve de persévérance et d’abnégation pour le retour en force des femmes afin de contrecarrer la montée du courant conservateur. C’est l’idée même qui a constitué l’un des fils conducteurs essentiels de cette rencontre.
Et comme l’a rappelé Driss Lachgar, la question de la femme a été au cœur des préoccupations du IXème Congrès du parti et s’inscrit d’ailleurs dans le cadre de « la reprise de l’initiative » figurant parmi les recommandations dudit Congrès. Une initiative qui passe d’abord par la reconstruction de toutes les instances du parti en y injectant une dose de dynamisme. A ce propos, le Premier secrétaire du parti a fait référence à la multiplication des rencontres à travers les relations internationales qui illustrent la crédibilité et la place qu’occupe le parti. Au niveau national, cela se concrétise à travers une politique de proximité ; d’où la multiplication des échanges avec aussi bien les syndicats, les mouvements des droits de l’Homme que la société civile. « Mais, il va sans dire que la réussite d’une telle initiative exige l’implication des femmes, l’autre moitié de la société », a-t-il précisé. Et de rappeler que les femmes ont toujours joué un rôle très important au sein du Mouvement nationaliste et que, par ailleurs, l’USFP a été l’un des premiers partis à avoir soutenu la cause féminine dans les années 70. Mais qu’est-il arrivé pour que le mouvement féminin accuse une telle régression ? Il faut noter à ce propos que les premières victimes de l’ajustement structurel adopté dans les années 80, ce sont les femmes.
Actuellement encore, a fait savoir Driss Lachgar, les femmes sont en mesure de demander des comptes au gouvernement Benkirane. Alors que la Constitution leur accorde beaucoup de droits, la mise en application peine à se faire. Pire encore, face à la progression du courant conservateur, les femmes risquent même de perdre leurs acquis. L’occasion pour Driss Lachgar de fustiger la gestion de l’équipe gouvernementale. Entre le manque d’expérience, le double discours voire une sorte de schizophrénie, l’absence de continuité dans la gestion des affaires de l’Etat, les exemples ne manquent pas pour illustrer tous les couacs de ce gouvernement.
Le cas du tristement célèbre dossier des diplômés chômeurs qui butent contre l’intransigeance des responsables, est très instructif. Le Premier secrétaire du parti a promis de soutenir ces jeunes dans leur lutte.
Quant à Khadija Qariani, après avoir donné un aperçu général sur toutes les initiatives entreprises par le secrétariat national de la femme ittihadie et sur les difficultés ayant trait au climat qui sévit aussi bien sur le plan national qu’international, elle a avancé l’idée d’une prochaine organisation du congrès de la femme ittihadie. « Nous attendons de ce Conseil des suggestions afin de préparer le prochain Congrès des femmes. C’est dans ce cadre que sera tenue une journée d’étude, en août prochain, au sujet des instances féminines » a-t-elle indiqué.