Autres articles
-
Etre footballeuse avec un bébé n'est plus une rareté
-
La mer Méditerranée a enregistré dimanche une température record pour un mois de juin
-
Des experts américains veulent supprimer des vaccins un composant critiqué par les antivax
-
A Nairobi, des femmes DJ veulent occuper le devant de la scène
-
Japon : Un ours force à l'annulation de vols
Des scientifiques ont découvert que les restes d'un guerrier datant de l'âge de pierre présentaient les traces évidentes d'une amputation. Les hommes du néolithique effectuaient donc des opérations très délicates avec des moyens antiseptiques relativement évolués. Les hommes du néolithique étaient déjà connus notamment pour les incisions qu'ils réalisaient sur les crânes des guerriers. Des scientifiques français ont récemment découvert les restes du corps d'un homme adulte dans une tombe datant du néolithique. Le bras gauche du squelette présentait toutes les traces caractéristiques d'une amputation. Les chercheurs avancent l'hypothèse que l'homme, blessé lors d'une chute, d'un combat ou par un animal sauvage, a dû être amputé à l'aide de pierres très tranchantes. Les médecins de l'époque ont probablement eu recours à des plantes antiseptiques comme la sauge pour désinfecter la plaie et à une herbe hallucinogène, la Datura, pour atténuer la douleur. Des chercheurs auraient également trouvé des traces d'amputation similaires sur des cadavres datant de la même période, en Allemagne et en République Tchèque. 7000 ans avant notre ère, les hommes du néolithique se livraient donc à des opérations chirurgicales avec des techniques antiseptiques très en avance sur leur temps.