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"Le ministère de l'Intérieur, en coopération avec le département des opérations militaires, commence une opération de ratissage à grande échelle dans les quartiers de la ville de Homs", a déclaré l'agence de presse Sana, citant un responsable de la sécurité.
Le communiqué indique que les cibles sont des "criminels de guerre et des personnes impliquées dans des crimes, qui ont refusé de remettre leurs armes et de se rendre aux centres de régularisation" mais aussi des "fugitifs, des munitions et des armes cachées".
Depuis l'offensive éclair menée par des rebelles islamistes qui leur a permis de prendre le pouvoir en décembre, le gouvernement de transition enregistre les anciens conscrits et soldats et leur demande de remettre leurs armes.
"Le ministère de l'Intérieur appelle les habitants des quartiers de Wadi al-Dhahab et Akrama (...) à rester chez eux et à coopérer pleinement avec nos forces", indique le communiqué.
Cette opération vise deux districts à majorité alaouite, une minorité musulmane dont est issu le président renversé Bachar al-Assad, a déclaré à l'AFP Rami Abdel Rahmane, le directeur de l'Observatoire syrien des droits de l'homme.
"La campagne vise à rechercher d'anciens membres des chabiha (milices pro-gouvernementales) et ceux qui ont organisé ou participé aux manifestations alaouites la semaine dernière, que l'administration a considérées comme des incitations contre son autorité", a-t-il précisé.
Le 25 décembre, des milliers de personnes ont manifesté dans plusieurs régions syriennes après la diffusion d'une vidéo montrant une attaque contre un sanctuaire alaouite dans le nord du pays.
L'AFP n'a pas pu vérifier l'authenticité de la vidéo, mais le ministère de l'Intérieur a indiqué qu'elle était "ancienne et remontait à la libération d'Alep", la grande ville du nord de la Syrie, début décembre.
Les nouvelles autorités ont tenté à plusieurs reprises de rassurer les minorités en leur assurant qu'elles ne seraient pas victimes de persécutions. Mais les alaouites craignent des représailles, en tant que minorité religieuse et en raison de leur proximité avec la famille Assad.
La semaine dernière, les forces de sécurité ont lancé une opération contre des combattants pro-Assad dans la province côtière de Tartous, un fief alaouite, selon les médias officiels, après des combats meurtriers avec des hommes armés affiliés à l'ancien pouvoir.