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Des sources du SDJ ont dévoilé que les fonctionnaires ont été surpris par les prélèvements opérés sur leurs salaires. « Personne ne sait jusqu’à présent pourquoi le ministère a procédé à ces prélèvements. S’agit-il des ponctions sur les salaires des grévistes ou autre chose ? Est-il question des grèves de 2010 ou de 2013 ? On ignore sur quelle base ont été calculées ces ponctions », s’est demandée une source du SDJ contactée par Libé. Et d’ajouter : « Le pire est que ces prélèvements se soient effectués sans préavis, ce qui a provoqué l’ire des fonctionnaires ».
Le SDJ est le syndicat majoritaire dans le secteur avec plus de 70 % des commissions paritaires régionales et 100 % des commissions centrales. Cependant, le ministre de la Justice a, depuis sa nomination à ce poste, tenté d’écarter le SDJ et préférer négocier avec le syndicat proche de son parti. Depuis, le torchon brûle entre les deux parties, ce qui a accentué la tension suite aux mesures prises par le ministre à l’encontre des fonctionnaires de ce département en procédant à des prélèvements sur les salaires des grévistes.
Après presque deux ans de tension, les deux parties, sur invitation de Mustapha Ramid, ont tenu, à la fin du mois écoulé, une réunion en vue de tourner la page et donc d’instaurer de nouvelles relations basées sur la concertation et le dialogue. Les dirigeants du SDJ ont accepté volontiers et sans condition préalable, de se réunir avec le ministre de la Justice, en vue de faire avancer les choses et d’atténuer ce climat de tension. Mais ces derniers prélèvements risquent de perturber l’entente et de retourner à la case départ.
Devant ce nouveau fait, les dirigeants de la SDJ ne semblent pas rester indifférents. En effet, le conseil national dudit syndicat se réunira prochainement et discutera des démarches et des décisions à prendre pour faire face à cette nouvelle provocation.