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Tout en faisant part de sa solidarité avec Fedoua Rejouani, le Secrétariat national des femmes ittihadies demande à ce qu’une enquête soit ouverte pour identifier le ou les coupables. L’Etat se doit d’assurer la protection de la liberté d’expression et de veiller sur l’intégrité physique des citoyennes et citoyens, en faisant preuve de la plus grande fermeté face à toutes pratiques visant à porter atteinte au droit à la différence et à la libre expression et ce, dans le sens du respect des droits de l’Homme et de l’édification de la pratique démocratique souhaitée.
Le Secrétariat national exprime sa crainte de voir la menace rétrograde peser sur les acquis en matière des libertés publiques et rappelle à l’Etat son devoir d’intervenir pour remédier à une situation de plus en plus inquiétante. Il urge, à ce propos, de prendre les mesures nécessaires et de mettre en pratique les dispositions de la Constitution relatives aux libertés publiques.
Par ailleurs, les femmes ittihadies tiennent à rappeler les violences commises à l’encontre des femmes allant crescendo, ce qui constitue une violation flagrante de la Constitution, des lois nationales et des conventions internationales relatives aux droits de l’Homme.
Le Secrétariat national des femmes ittihadies dénonce par ailleurs les violations de la liberté d’expression, orchestrées par une mouvance fondamentaliste et nihiliste, bafouant la dignité de l’Homme et ses droits.