A l’issue des travaux de la commission relevant de l’administration de la Défense nationale en 2012, laquelle a été chargée de fixer les prix des logements militaires, les familles des martyrs à Ouezzane ont été sidérées par les prix exorbitants des logements qu’elles occupaient depuis 40 ans et dont elles payaient régulièrement le loyer allant de 400 à 600 DH.
Ces familles ne méritent-elles pas d’acquérir leurs logements à un prix raisonnable à l’instar des veuves de la Sureté nationale à Casablanca, qui ont bénéficié l’année dernière de la cession de leurs maisons à un prix symbolique ?
Comment expliquer le fait que cette année, le gouvernement ait cédé des milliers de logements à leurs occupants au prix de 150 DH le mètre carré à Rabat et à Casablanca où l’immobilier a la cote, alors que l’Agence des logements et d’équipements militaires (A.L.E.M) voudrait céder aux familles des martyrs les logements qu’elles occupaient depuis plus de 40 ans au prix de 2300 DH le mètre carré dans une petite ville comme Ouezzane ?
Ce faisant, la commission précitée ne contredit-elle pas d’une manière tangible les slogans et discours officiels relatifs à l’amélioration des conditions de vie des familles des martyrs ?
Aussi les familles concernées réitèrent-elles leur demande de faire baisser les prix excessifs tout en tenant compte de la situation sociale des familles et par respect aux martyrs morts au combat pour la défense de la patrie.