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Initialement prévue pour lundi, l’ouverture officielle de ce Forum n’a pu avoir lieu qu’à partir d’hier, à cause du recours excessif à la violence par les forces de l’ordre, tous corps confondus.
Les délégations qui devaient prendre part aux activités de cette manifestation ainsi que les étudiantes et étudiants de la Faculté des lettres et des sciences humaines de la ville n’ont pas été épargnés par le déchaînement de la violence qui a fait plusieurs victimes. Certains étudiants ont même été arrêtés avant d’être relâchés.
Les forces de l’ordre ne se sont pas contentées de disperser la foule à coup de matraques, mais elles sont même allées jusqu’à vandaliser les stands et expositions organisées en l’occasion et ont procédé à la saisie de matériel et de biens qu’elles ont trouvés sur place.
Parallèlement à cette intervention, la direction de l’Université a coupé le courant électrique, ce qui a fait planer une atmosphère de terreur sur le campus.
Il convient de préciser que malgré cet usage extrême de la force et en dépit de toutes les entraves, les délégations participantes ont exprimé leur ras-le-bol en organisant des cercles et des marches de protestation au sein de l’Université Ibn Tofail pour clamer leur attachement à leurs droits légitimes d’organiser leurs activités culturelles et syndicales.