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Après environ huit mois de détention sans procès, les dix étudiants de l’Union nationale des étudiants du Maroc (UNEM) incarcérés dans la prison de Boulmharez à Marrakech ont été déférés, jeudi, devant la Cour d’appel de Marrakech. Laquelle cour a décidé le report au 26 février prochain de ce procès qui met en cause dix étudiants détenus depuis le 15 mai 2008, dont une étudiante, Zahra Boudkour. Cette dernière avait, en effet, affirmé avoir fait l’objet de tortures infligées par les services de la police.
A leur entrée en audience, les étudiants ont scandé des slogans condamnant ce procès « inique et inéquitable », selon eux. A l’extérieur de la cour, les militants de l’UNEM observaient un sit-in de solidarité avec leurs camarades détenus. Plusieurs banderoles condamnaient le décès d’un étudiant lors d’une manifestation organisée en solidarité avec le peuple palestinien à Gaza.
La Cour n’a fourni aucun motif de la détention des mis en cause. Pourtant, ils sont considérés comme des innocents. « Je ne sais pas comment on incarcère dix étudiants pendant huit mois, alors que toutes les accusations contre eux ne sont pas encore vérifiées », a indiqué un membre du comité de soutien de Zagora. Les dessous de cette affaire remontent au 14 mai de l’année dernière, lorsque les forces de l’ordre sont intervenues violemment contre des étudiants qui s’apprêtaient à entamer un dialogue avec les responsables universitaires. Et ce n’était qu’une récidive, puisque le 25 avril 2008, les étudiants avaient subi le même sort, suite à une manifestation pacifique contre l’intoxication d’une vingtaine de leurs camarades lors d’un déjeuner au restaurant universitaire.