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« Lors d’une réunion de la commission de suivi tenue vendredi au siège de la wilaya du Grand Casablanca, le représentant de la commune urbaine de Mohammedia a manifesté son insatisfaction des prestations fournies par la Lydec et a menacé de se retirer du comité si rien n’était fait dans les huit jours », nous a précisé un édile de la ville des roses.
Mais il n’y a pas que les mauvaises prestations qu’on reproche à la Lydec, les élus déplorent que le gestionnaire délégué ne tienne pas de réunions périodiques avec la commune pour informer les conseillers des investissements programmés dans la ville.
Ils regrettent également l’absence, lors de cette réunion, de documents et de projets concrets ainsi que les procès-verbaux des précédents Conseils d’administration, notant que la commune a adressé à maintes reprises des correspondances à la Lydec au sujet des manquements précités, mais que celles-ci sont restées sans réponse. Du côté de la société délégataire, c’est silence radio. Contactée par nos soins, la Lydec n’a pas donné suite à notre requête pour lui demander de préciser son point de vue à ce propos. Le retrait des édiles de Mohammedia de son comité de suivi aura-t-il des conséquences sur le contrat liant la Lydec à cette commune? « Absolument pas », nous a répondu un élu tout en précisant que la décision de retrait ne concernait que le comité de suivi de la gestion déléguée composé des représentants de l’autorité délégante (neuf élus des conseils communaux de Casablanca, Mohammedia et Ain Harrouda), du ministère de l’Intérieur et de Lydec et dont la mission consiste à suivre l'exécution du contrat.
D’après lui, cette décision plutôt politique est destinée à adresser un message à la société délégataire. « Nous essayons par ce geste de faire pression pour que les intérêts des habitants de Mohammedia soient défendus, étant entendu qu’en se retirant de cette instance, des décisions importantes pourraient être bloquées. Notamment celles inhérentes au budget annuel, au programme d'investissement quinquennal, au fonds des travaux, aux cahiers des charges, aux cahiers des clauses administratives générales et à la tarification », nous a-t-il expliqué.
Même évaluation de part de cet autre élu qui estime que la résiliation du contrat avec la Lydec n’est pas du ressort de la commune urbaine de Mohammedia. « L’annulation du contrat n’est pas une mince affaire puisqu’il y a toute une procédure administrative longue et complexe à suivre », nous a-t-il confié.