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D’autres membres unionistes de l’ancienne section du FVJ avaient, à l’époque, dénoncé l’intention d’orienter l’action de cette structure vers d’autres fins incompatibles avec sa ligne de conduite. Le groupe dominant était surtout connu pour ses sympathies affichées pour les thèses du Polisario et travaillait en fonction d’une donne politique soufflée de l’extérieur. Chose qui ne sied aucunement aux principes des droits humains. Ce qui avait mis les membres de cette section automatiquement en dehors de cette organisation actuellement dirigée par Mohamed Sebbar.
Ils reviennent donc à la charge et toujours par le biais de ce cheval de Troie des droits humains. Deux événements phare : sept séparatistes visitent l’Algérie puis les camps de Tindouf, assistent à des festivités paramilitaires et se réunissent avec des responsables civils et militaires algériens, photos à l’appui. Ils prononcent respectivement des discours enthousiastes. Excès de zèle oblige, le Maroc y est présenté diaboliquement. Finie la fête, ils rebroussent chemin et reprennent l’avion vers Casablanca.
Si ce n’était de la provocation, l’on se demandera longtemps quel qualificatif approprié il faut employer. Deuxième fait : Une femme de nationalité marocaine, comme le montre son passeport, atterrit à l’aéroport de Laâyoune, mais refuse de mentionner cette même nationalité sur les documents de voyage, elle qui venait d’inscrire cette même nationalité dans les formulaires des aéroports à Las Palmas et peu avant à New York. Pure hypocrisie, sinon plus. Conséquence : les autorités la renvoient d’où elle était venue. Et là un autre feuilleton commence par une soi-disant grève de la faim. Elle veut son passeport, dit-elle ! Mais elle vient de crier haut et fort qu’elle n’est pas une citoyenne marocaine ! «Je veux retourner à Laâyoune, vivante ou morte », lance-t-elle à la presse, mais cette ville est marocaine, et puisqu’elle dit le contraire, elle n’a qu’à attendre la fin des négociations chapeautées par l’ONU, sinon la fin de tout autre voie possible.
Et juste pour davantage d’éclaircissements, posons-nous quelques questions : les services algériens peuvent-ils lever les barrières devant les Sahraouis désireux de quitter les camps ? Peuvent-ils laisser les visiteurs (journalistes, délégations et commissions) contacter les personnes qu’ils veulent ? Peuvent-ils ne pas délocaliser les personnes « suspectes » d’unionisme à des centaines de kilomètres jusqu’à ce que les délégations repartent ? N’en parlons pas de la possibilité d’aller témoigner devant les commissions internationales. Une junte au service de ses maîtres ne peut jamais l’oser. Ce sera l’heure de son effritement.