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Cette source a, néanmoins, mis un bémol à sa déclaration en précisant que la situation au sein du PJD pourrait faire ajourner cette décision. Selon elle, le parti majoritaire ne se porterait pas bien et les dissensions en son sein se manifestent de plus belle. Certains cadres tels Abdelali Hamieddine, Abdessamad El Idrissi et Amina Maelainine et d’autres s’opposeraient à Abdelilah Benkirane et lui demandent de jeter l’éponge, c’est-à-dire, d’opter pour un retour à l’opposition. « Cette situation au sein du PJD risque de compliquer davantage la position du chef du gouvernement », précise la même source. Notamment après les camouflets qu’il a essuyés lors du discours du Trône du 30 juillet dernier, et celui de la commémoration de la Révolution du Roi et du Peuple.
D’autres sources nous ont assuré que le RNI, troisième force politique à la Chambre des représentants avec 54 parlementaires, a exigé un remaniement global du gouvernement et la révision du programme gouvernemental au motif qu’il serait éthiquement inconcevable qu’il intègre la coalition gouvernementale et applique le même programme contre lequel il a voté il y a presque un an et demi.
Selon les mêmes sources, le RNI aurait opposé son veto à trois ministres du PJD, à savoir Lahbib Choubani, ministre chargé des Relations avec le Parlement, Mohamed Najib Boulif, ministre des Affaires générales et de la Gouvernance et Abdelkader Amara, ministre de l’Industrie, du Commerce et des Nouvelles technologies.
A noter que les tractations entre Abdelilah Benkirane et le président du Rassemblement national des indépendants (RNI) se déroulent dans la plus totale des opacités. A telle enseigne que l’on croirait que le remaniement de l’équipe gouvernementale ne concernait que les membres de l’Exécutif et non pas l’ensemble des Marocains.