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«L'enquête menée par le BCIJ (Bureau central d'investigation judiciaire) a révélé leurs orientations terroristes et leur adhésion totale à la stratégie» de Daech, selon un communiqué du ministère.
En exécution de ce plan terroriste, le mis en cause a effectué des opérations de surveillance et de repérage de plusieurs sites et cibles publics sensibles dans son lieu de résidence en France, en particulier ceux qui connaissent une forte affluence de citoyens lors des vacances de fin de semaine, et ce en prévision de leur attaque par des armes à feu ou en fonçant sur les foules par une voiture ou en déclenchant des incendies, dans le but de faire le plus grand nombre de victimes, poursuit la même source.
«L'un des deux suspects a été recruté par un dirigeant de Daech actif sur la scène syro-irakienne dans le but de coordonner des opérations terroristes d'envergure en France au nom de l'EI», précise-t-elle.
«En parallèle, l'intéressé a adhéré à une large campagne d'incitation auprès des partisans de Daech pour exécuter des opérations terroristes d'envergure au Maroc prenant pour cible des secteurs vitaux et les différents services de sécurité», selon le ministère.
Les deux mis en cause seront déférés devant la justice aussitôt terminée l’enquête en cours sous la supervision du Parquet compétent.
Ces deux ressortissants marocains avaient été expulsés vendredi dernier du territoire français vers leur pays en raison de la «menace grave» qu'ils représentaient pour «l'ordre public», avaient annoncé les autorités françaises.
Chantre d'un islam modéré et très en pointe dans la lutte contre le jihadisme, le Maroc a été épargné par des attentats meurtriers ces quatre dernières années, contrairement à la France et d'autres pays.
Le Royaume avait été frappé dans le passé quand des attaques avaient fait 45 morts à Casablanca en 2003 et 17 morts sur un site touristique de Marrakech en 2011.
Les autorités marocaines ont multiplié ces derniers mois les annonces sur le démantèlement de cellules liées à l'EI et l'arrestation de recruteurs présumés pour le compte de ce groupe ultraradical.