Le comble, c’est que cela reste en l’état. Ils continuent de jurer tous leurs dieux qu’ils nous veulent du bien. Et que s’ils sont là, c’est pour en finir une fois pour toutes avec la corruption et toutes autres formes de prévarication. Amen.
Sauf que leur chef, sur un coup de tête, et via une chaîne trop amie, déclare à la face du monde, ses électeurs en tête, que, basta, et qu’il ne faut pas faire quelque fixation que ce soit sur quelque corrompu que ce soit. Dieu n’est-il pas clément et miséricordieux ? nous rappelle si pieusement Benki.Re-amen.
Il en est de même pour l’Eldorado promis pendant ladite campagne, mais c’est plutôt l’enfer qui semble pointer du nez. Toutes ces citoyennes et tous ces citoyens qui s’étaient laissé bercer et berner par les engagements du chef, ont dû ingurgiter le calice des hausses des prix en cascade.
Le meilleur, continuait de clamer le même Benki, est à venir.
Pour une fois, il a raison. Chiffres à l’appui, le meilleur est proposé par son ministre de l’Economie et de tout ce qui va avec. Les derniers six mois qui se voulaient salvateurs sont truffés de chiffres plutôt alarmants (cf article ci-dessus).
Et pendant ce temps, l’actuel chef de gouvernement qui, en vérité, a plus ou moins laissé tomber ses blagues qui ne font rire personne, se perd dans des déclarations maladroites et impromptues. La dernière en date, et toujours via la chaîne barbue trop amie, dénote d’un machisme primaire. Abdelilah Benkirane en mec qui se veut pur et dur nous met en garde. Il ne faut pas qu’on le compare à « ces bonnes femmes s’arrachant les cheveux dans un hammam ».
Oui, mesdames et vous aussi messieurs, c’est l’image que la deuxième personnalité du pays, protocolairement parlant du moins, se fait de la femme !
On est mal partis, vous avez dit ?