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Les Grecs en mode "guerriers"

Vendredi 22 Juin 2012

Les joueurs grecs se sont mis en mode "guerriers" pour affronter l'Allemagne en quarts de finale de l'Euro-2012, vendredi à Gdansk, dans un match aux forts symboles politiques.
"On va jouer l'Allemagne. Que croyez-vous que nous nous disions? Que nous allons perdre?", a demandé le milieu de terrain Kostas Katsouranis à la presse qui l'interrogeait sur les chances de son pays de parvenir en demi-finales aux dépens d'un des favoris du tournoi.
"C'est justement pour ça qu'ils (les Allemands, ndlr) vont passer un moment difficile", a-t-il raisonné.
"Que croient-ils? Que nous allons juste nous poser là et les regarder jouer?", a encore demandé le joueur de 33 ans, s'adressant cette fois indirectement à ses adversaires.
"Nous allons les jouer, nous l'avons déjà prouvé à travers nos matches précédents", a-t-il assuré.
Son coéquipier de l'attaque, Dimitris Salpingidis, se montrait tout aussi déterminé: "Si vous venez dans nos vestiaires, vous trouverez 22 guerriers, prêts à se battre. En 2004 (l'année du titre à l'Euro), nous avons démontré qu'on pouvait réussir. Ce que nous allons faire, c'est nous battre, et essayer de passer ces quarts".
Sortie 2e du groupe A (derrière la République Tchèque) après avoir notamment battu (1-0) et éliminé la Russie, pourtant favorite, la Grèce ne veut pas se départir du costume d'outsider.
"Il ne nous a jamais traversé l'esprit que nous pourrions perdre contre les Russes. Dès le début nous étions confiants, nous avons cru à la victoire, et nous avons gagné", a encore dit Salpingidis. Avant de reconnaître que "sans aucun doute, ce succès a été très important, ça a +boosté+ l'état d'esprit du groupe".
Pour Katsouranis, qui fut de l'exploit de 2004, c'est le même état d'esprit qui habite les joueurs de cette campagne de 2012: "Tout le monde est prêt à se dévouer pour l'équipe, c'est la passion qui nous guide".
Une passion et un enjeu sportif qui ne se nourrissent en tout cas pas du contexte de crise politique entre Berlin et Athènes en raison de la dette grecque.
"Nous ne sommes pas là pour parler politique, mais pour jouer au football, pour représenter notre pays, insiste Katsouranis. Oui, tout le monde est au courant de la crise qui frappe notre pays, mais ce n'est pas la chose la plus importante pour nous à l'heure qu'il est. Le plus important pour nous est de porter notre maillot avec notre drapeau dessus, de jouer pour nous-mêmes, pour les gens au pays, c'est tout."
Vendredi à 19h45
Allemagne-Grèce

Libé

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