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Pour tenter de briser le déni qui entoure ces actes, les initiatives se multiplient depuis quelques mois. Des groupes auxquels se sont joints des hommes ont vu le jour, comme Operation Anti-Sexual Harassment, dont les volontaires interviennent lors des attaques sur Tahrir -la police étant largement absente- et fournissent un soutien médical et psychologique aux victimes.
Mais le problème se heurte toujours à l'indifférence des autorités et à l'opprobre d'une grande partie de la société.
Des membres du Sénat dominé par les islamistes, qui assume le pouvoir législatif jusqu'à l'élection d'une nouvelle Assemblée, ont récemment fait porter aux victimes une part de responsabilité parce qu'"elles savent qu'elles vont au milieu de voyous", selon des propos rapportés par la presse locale.
Le Conseil national de la femme, un organe officiel, a annoncé avoir été chargé par le Premier ministre de préparer un projet de loi "global" contre toutes les formes de violence contre les femmes. Mais des militants se disent sceptiques sur la portée d'une telle législation en l'absence d'une véritable volonté de la mettre en application.