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Malgré des rumeurs insistantes sur un report ou une annulation, en raison de la pandémie de Covid-19, le patron de la Confédération africaine de football, Patrice Motsepe, a levé les derniers doutes mardi en assurant que la compétition phare du continent aura bien lieu à la date prévue.
"Le 9 janvier, je viendrai voir (le match d'ouverture) entre le Cameroun et le Burkina Faso", a déclaré devant la presse M. Motsepe.
"C'est le plus beau cadeau que nous pouvions attendre", souligne Rodrigue Keyou, interrogé par l'AFP, devant le stade d'Olembé, près de Yaoundé. L'immense enceinte de 60.000 places accueillera le matche d'ouverture et la finale du tournoi.
"Le Cameroun s'est investi pour l'organisation de cet évènement majeur du football. C'est une grande fête de sport", s'enthousiasme cet enseignant.
Au moment de l'annonce de la visite de M. Motsepe au Cameroun, "nous nous sommes dits que que la compétition allait encore être repoussée", avoue Francis Mbassi, finalement soulagé après les déclarations du président de la CAF. "Nous sommes très contents de savoir que la plus belle compétition africaine va se jouer au Cameroun".
Depuis qu'il a été désigné le 21 septembre 2014 pays-hôte de la CAN, le Cameroun a connu des contre-temps et des déceptions. En janvier 2019, la CAF avait estimé que le pays des Lions indomptables n'était pas prêt pour accueillir la compétition et en avait attribué l'organisation au pied levé à l'Égypte.
Le pays d'Afrique centrale s'était vu retirer l'organisation en raison des retards dans la construction des infrastructures, dont le stade d'Olembé.
La CAN devait finalement se tenir au Cameroun en 2021, mais le tournoi avait été repoussé d'un an en raison de la pandémie de coronavirus.
L'heure est maintenant à la célébration après les différentes déconvenues, notamment à Douala, la capitale économique du pays, qui accueillera plusieurs matches de la compétition.
"Même quand mon fils est né, je n'étais pas nerveux comme ça! J'ai cru que Motsepe était venu annoncer que ça n'allait pas se jouer", admet Nathan Mbia, cadre dans une entreprise.
"Nous allons battre tout le monde et remporter la compétition", pronostique déjà Hermine, une vendeuse de jouets, en chantant à tue-tête une chanson populaire en hommage à Samuel Eto'o, le tout nouveau président de la Fédération camerounaise de football.
"Cela aurait été un cauchemar s'ils avaient repoussé la compétition", relate Stéphane Billong, un inconditionnel de l'équipe nationale, qui porte un maillot aux couleurs des Lions indomptables. A dix-huit jours du début officiel de la compétition, "j'ai déjà la tête à la CAN", poursuit ce manager dans une PME.
Mais pour organiser la compétition, le pays a dû mettre en place un protocole sanitaire strict. Les supporters devront être entièrement vaccinés et présenter un test PCR négatif de moins de 72 heures pour assister aux matches. Lors de sa déclaration à la presse, le président de la CAF a d'ailleurs affirmé que le variant Omicron posait un "énorme challenge".
M. Motsepe a également assuré être au courant de la prolifération des "faux tests", mais que l'organisation "traitait ces problèmes".
"Je trouve que c'est normal de demander la vaccination pour pouvoir assister à la compétition, c'est pour nous protéger", estime Rosette Nieheu, une enseignante, devant le stade d'Olembé.
Reste une autre incertitude: la semaine dernière, l'Association européenne des clubs (ECA) a menacé de ne pas libérer les joueurs internationaux pour la CAN, s'inquiétant du protocole sanitaire de l'épreuve sur fond de pandémie.
L'ECA pointait surtout le risque d'une absence des internationaux plus longue que la période de mise à disposition prévue, en raison des "quarantaines et restrictions de déplacement" liées notamment à l'émergence du variant Omicron.