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Mardi 5 juillet, à la satisfaction des groupes écologistes, le gouvernement des Bahamas a adopté une loi interdisant sur son territoire tout mode de pêche au requin, dont une quarantaine d'espèces fréquentent l'archipel.
Complétant l'interdiction de pêche à la palangre (longues lignes multi-hameçons) en vigueur depuis 1993, une nouvelle loi adoptée mardi par le gouvernement des Bahamas interdit désormais toute forme de pêche au requin dans les 630 000 kilomètres carrés que recouvrent les eaux territoriales de l'archipel. Les Bahamas se trouvent ainsi transformées en un véritable sanctuaire pour les quelque 40 espèces de squales qui les fréquentent.
Vente, exportation et importation de tout produit issu de ces animaux sont également interdites. La décision est assortie d'une augmentation de l'amende pour capture illégale de requin, qui passe de 3 000 à 5 000 dollars. Les plongées parmi les requins, grosse attraction touristique, rapporteraient chaque année, elles, 80 millions de dollars au pays.
Grâce à cette interdiction, requin bordé, requin-taureau, requin-tisserand et autres espèces courantes aux Bahamas n'auront plus à redouter le projet d'une entreprise locale qui se proposait d'exporter chair et ailerons vers Hong Kong, ce qui avait amené les groupes écologistes à réclamer des mesures de protection. Pew Environment Group, une de ces ONG, estime que quelque 73 millions de squales sont tués chaque année pour alimenter le marché asiatique.
Complétant l'interdiction de pêche à la palangre (longues lignes multi-hameçons) en vigueur depuis 1993, une nouvelle loi adoptée mardi par le gouvernement des Bahamas interdit désormais toute forme de pêche au requin dans les 630 000 kilomètres carrés que recouvrent les eaux territoriales de l'archipel. Les Bahamas se trouvent ainsi transformées en un véritable sanctuaire pour les quelque 40 espèces de squales qui les fréquentent.
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