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L'objet de ces réunions est de « donner une nouvelle dynamique au processus de négociations auquel avait appelé le Conseil de sécurité, explorer d'éventuels domaines d'intérêts mutuels et préparer un 5ème round de négociations formelles pour parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable », a ajouté la même source.
« M. Ross estime que les maigres résultats à l'issue des quatre rounds de négociations à Manhasset exigent que le 5ème round soit soigneusement préparé », a poursuivi le porte-parole, soulignant que les délégations seront « réduites et comprendront des officiels de haut niveau ».
Dans sa dernière résolution sur le Sahara, en avril dernier, le Conseil de sécurité avait fait sienne la proposition de M. Ross d'organiser des pourparlers « informels restreints » en vue d'un cinquième round des négociations. Les Quinze avaient également demandé aux « parties de poursuivre les négociations sous les auspices du Secrétaire général, sans conditions préalables et de bonne foi, en tenant compte des efforts réalisés depuis 2006 et des faits nouveaux survenus depuis, en vue de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable ».
Depuis juin 2007, des délégations du Maroc, du Polisario, de l'Algérie et de la Mauritanie ont pris part, à Manhasset, à quatre rounds de négociations, un processus qui a été enclenché grâce à l'Initiative d'autonomie pour la région du Sahara présentée par le Maroc.
Une initiative de compromis, novatrice, responsable et ouverte qui, par son contenu et sa finalité, permet à tous les Sahraouis, qu'ils soient de l'intérieur ou de l'extérieur, de gérer eux-mêmes et démocratiquement leurs affaires à travers différents organes législatif, exécutif et judiciaire représentatifs.
Destinée à réaliser le principe de l'autodétermination à travers une expression libre, démocratique et moderne sur le statut d'autonomie, elle est, de ce fait, conforme à la légalité internationale et intègre les normes et standards internationaux en matière d'autonomie, tout en garantissant le respect et la promotion des droits de l'Homme tels qu'ils sont universellement reconnus et consacrés par la Constitution du Royaume.
Profondément convaincu que cette proposition est de nature à créer une dynamique nouvelle au niveau du processus onusien de règlement de ce différend, en servant de base pour le dialogue, la négociation et le compromis, le Maroc n'a cessé d'œuvrer pour son application, espérant trouver auprès des autres parties la même volonté politique et un engagement de bonne foi afin d'aboutir à la résolution définitive de ce problème, de promouvoir la paix, la sécurité et la stabilité dans la région.
Dans son dernier discours prononcé à l'occasion de la Fête du Trône, S.M. le Roi a réitéré cet engagement du Royaume en déclarant qu' «avec le même esprit unitaire maghrébin, nous poursuivrons inlassablement nos efforts et notre coopération à l'appui des démarches constructives des Nations unies, visant à parvenir à une solution politique, consensuelle et définitive au différend régional suscité autour de la marocanité de notre Sahara ».
« Partant de là, a ajouté le Souverain, nous réitérons notre attachement à l'Initiative audacieuse d'autonomie, compte tenu du sérieux et de la crédibilité qui lui sont internationalement reconnus, tant il est vrai qu'elle repose sur des principes fondamentaux qui sont autant de gages en matière des droits de l'Homme, et qu'elle a vocation à assurer la réconciliation et la réunification de tous les fils du Sahara marocain. Elle ouvre un horizon maghrébin et régional constructif, nourrissant l'espoir de pouvoir relever les défis du développement dans la région, et d'assurer progrès et prospérité à ses habitants ».
Cette Initiative qui a été saluée par le Conseil de sécurité de l'ONU et l'ensemble de la Communauté internationale comme étant l'aboutissement d'un effort sérieux et crédible pour mettre fin au différend régional sur le Sahara, n'a jamais eu l'heur de plaire au Polisario qui continue à édulcorer ses chimères d'un discours passéiste et obsolète.
A preuve, avant même l'annonce officielle de la reprise des réunions informelles, son représentant en Espagne, Bucharaya Hamoudi Beyoun a qualifié de « mort » le plan d'autonomie affirmant que son mouvement « n'est pas disposé à discuter cette proposition, ni avec le Maroc, ni avec l'ONU ou toute autre partie ». Ce qu'il a d'ailleurs toujours fait dans l'objectif de saper les efforts déployés pour qu'une solution juste, pérenne et praticable soit trouvée à ce conflit créé de toutes pièces pour mettre des bâtons dans les roues au projet unioniste que les peuples maghrébins ne cessent de remettre sur le métier et qui est le seul à même de leur permettre de se hisser rapidement au niveau des défis véritables qu'ils doivent relever pour se développer et réaliser le bien-être social qu'ils ont tant convoité.