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En cette fin de semaine passée, des médias de l’Hexagone s’y sont intéressée de très près, menant l’enquête dans « l’enfer du tourisme sexuel au Maroc ». France 24 a ainsi diffusé en boucle, dès vendredi 24 juin, un excellent reportage consacré à la prostitution enfantine, masculine et féminine à Marrakech alors que quotidien « Le Parisien » publiait dans son édition de samedi 25 juin une enquête sur les « mineurs prostitués de Marrakech ».
Deux enquêtes et reportages qui montrent comment certaines grandes villes du Maroc deviennent peu à peu des destinations sexuelles pour des touristes en goguette qui viennent aussi bien consommer du soleil que du sexe. Depuis le tsunami qui a frappé l’Asie et particulièrement la Thaïlande, le Maroc est-il en train de se transformer en « Eldorado sexuel » ? La question se pose avec force d’autant que pouvoirs publics et législateur marocains se montrent d’une grande tolérance à l’égard du tourisme sexuel. « Quant au terme pédophilie, il n’existe tout simplement pas dans le Code pénal marocain qui ne parle que de viol de mineurs », fait remarquer l’un des avocats de « Touche pas à mon enfant », une association qui a fait de la lutte contre la pédophilie une priorité absolue.
Marrakech, destination branchée de jet-setters. Jamel Debbouze y fait sa « comédie » sur fond d’éclats de rire et de tapis rouge. Sur l’écran noir du Festival international du film de Marrakech, Melita fait passer des nuits blanches au microcosme international et cinéphile. Les artistes de « Mawazine » y chantaient la paix, il y a quelques semaines. Ils sont peu nombreux à vraiment s’indigner de l’envers du décor. Derrière la carte postale, la place mythique de Jemaâ El Fna, les belles enseignes de la place du 16 novembre, au cœur de Gueliz, il y a ce que tout le monde sait sans vraiment s’indigner: les rabatteurs, les prostituées, les mineurs filles et garçons qui vendent leurs corps.