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«Le secteur des services a été fortement touché par l'épidémie de Covid-19 », selon un récent rapport de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) sur l’incidence de la pandémie sur le commerce des services.
« Etant donné le rôle du secteur dans la fourniture d’intrants pour d'autres activités économiques, les perturbations de l'offre de services ont un impact économique et commercial important », a expliqué l’OMC notant que les services de tourisme, de transport et de distribution, par exemple, ont souffert des restrictions à la mobilité et des mesures de distanciation sociale imposées pour des raisons de santé publique.
Le constat peut être établi pour le Maroc dont l’économie, très ouverte sur son environnement extérieur, n’a pas échappé aux effets de la crise sanitaire induite par le Covid-19.
Comme l’a récemment fait remarquer la Direction du trésor et des finances extérieures (DTFE), « le Maroc n’est pas à l’abri des perturbations des chaînes d’approvisionnement et de production. La fermeture des frontières a mis à l’arrêt plusieurs secteurs, dont notamment le tourisme et, dans une moindre mesure, les branches d’activité orientées à l’export ».
A propos du tourisme, il apparaît qu’après avoir enregistré en 2019 une croissance de 5,2% des arrivées de touristes aux postes frontières et de 5% des nuitées réalisées dans les hôtels classés, l’activité touristique a été sévèrement touchée en ce début d’année 2020 par les mesures drastiques de confinement prises par les autorités publiques pour la lutte contre le Covid-19, a noté la DTFE dans sa note conjoncture de mai dernier.
Selon ce département relevant du ministère de l’Economie, des Finances et de la Réforme de l’administration, « la suspension dès le 15 mars de tous les vols internationaux de passagers et des liaisons maritimes en provenance et à destination du territoire marocain ainsi que la déclaration de l’état d’urgence sanitaire ont entraîné un arrêt quasi-total de l’activité touristique avec la fermeture de 89% des entreprises opérant dans les secteurs de l’hébergement et la restauration ».
Dans sa note, qui se base sur les données du mois d’avril, la DTFE a, dans ce sillage, rappelé que l’Organisation mondiale du tourisme (OMT) a annoncé que les arrivées de touristes internationaux devraient reculer de 20% à 30% en 2020 au niveau mondial.
A l’instar du tourisme, le transport est également fortement impacté par le Covid-19. En effet, « après avoir affiché un bon comportement durant le mois de janvier 2020 avec une hausse de 7,9% du nombre de passagers ayant transité par les aéroports marocains contre +10% un an auparavant, le transport aérien de voyageurs devrait subir de plein fouet l’impact de la fermeture des frontières aériennes », selon la Direction du trésor.
Dans son rapport, l’OMC a insisté sur l'importance des services pour une activité économique plus large et leur rôle dans la connexion des chaînes d'approvisionnement et la facilitation du commerce des marchandises.
Epine dorsale de l'économie mondiale, le secteur des services est le segment le plus dynamique du commerce international. Outre le tourisme et le transport, il touche également des domaines tels que les communications, la finance, l'éducation ou encore l'environnement.
Selon l’organisation, les « services génèrent plus des deux tiers de la production économique, attirent plus des deux tiers des investissements, fournissent la plupart des emplois dans le monde et représentent plus de 40% du commerce mondial », a-t-elle souligné dans un communiqué.
Ce n’est pas tout. Etant donné qu’ils « représentent la majeure partie de l'emploi des femmes dans le monde et de l'activité des micro, petites et moyennes entreprises (MPME), la perturbation de l'offre de services influe sur l'inclusion sociale et économique », a-t-elle poursuivi.
En plus d’insister sur l'importance des services, le rapport note que « la crise a conduit à une plus grande dépendance aux services en ligne dans un certain nombre de secteurs », constatant que les consommateurs développent de nouvelles habitudes pour faire face aux mesures de distanciation sociale imposées pour lutter contre la pandémie.
Quoi qu’il en soit, l’OMC est convaincue que le commerce des services sera la clé de la reprise économique mondiale. « Des services tels que les télécommunications et l'informatique qui sont essentiels à la fourniture en ligne et ceux tels que la distribution, le transport et la logistique qui facilitent le commerce des marchandises aideront à soutenir la croissance économique », a-t-elle affirmé.
« Etant donné le rôle du secteur dans la fourniture d’intrants pour d'autres activités économiques, les perturbations de l'offre de services ont un impact économique et commercial important », a expliqué l’OMC notant que les services de tourisme, de transport et de distribution, par exemple, ont souffert des restrictions à la mobilité et des mesures de distanciation sociale imposées pour des raisons de santé publique.
Le constat peut être établi pour le Maroc dont l’économie, très ouverte sur son environnement extérieur, n’a pas échappé aux effets de la crise sanitaire induite par le Covid-19.
Comme l’a récemment fait remarquer la Direction du trésor et des finances extérieures (DTFE), « le Maroc n’est pas à l’abri des perturbations des chaînes d’approvisionnement et de production. La fermeture des frontières a mis à l’arrêt plusieurs secteurs, dont notamment le tourisme et, dans une moindre mesure, les branches d’activité orientées à l’export ».
A propos du tourisme, il apparaît qu’après avoir enregistré en 2019 une croissance de 5,2% des arrivées de touristes aux postes frontières et de 5% des nuitées réalisées dans les hôtels classés, l’activité touristique a été sévèrement touchée en ce début d’année 2020 par les mesures drastiques de confinement prises par les autorités publiques pour la lutte contre le Covid-19, a noté la DTFE dans sa note conjoncture de mai dernier.
Selon ce département relevant du ministère de l’Economie, des Finances et de la Réforme de l’administration, « la suspension dès le 15 mars de tous les vols internationaux de passagers et des liaisons maritimes en provenance et à destination du territoire marocain ainsi que la déclaration de l’état d’urgence sanitaire ont entraîné un arrêt quasi-total de l’activité touristique avec la fermeture de 89% des entreprises opérant dans les secteurs de l’hébergement et la restauration ».
Dans sa note, qui se base sur les données du mois d’avril, la DTFE a, dans ce sillage, rappelé que l’Organisation mondiale du tourisme (OMT) a annoncé que les arrivées de touristes internationaux devraient reculer de 20% à 30% en 2020 au niveau mondial.
A l’instar du tourisme, le transport est également fortement impacté par le Covid-19. En effet, « après avoir affiché un bon comportement durant le mois de janvier 2020 avec une hausse de 7,9% du nombre de passagers ayant transité par les aéroports marocains contre +10% un an auparavant, le transport aérien de voyageurs devrait subir de plein fouet l’impact de la fermeture des frontières aériennes », selon la Direction du trésor.
Dans son rapport, l’OMC a insisté sur l'importance des services pour une activité économique plus large et leur rôle dans la connexion des chaînes d'approvisionnement et la facilitation du commerce des marchandises.
Epine dorsale de l'économie mondiale, le secteur des services est le segment le plus dynamique du commerce international. Outre le tourisme et le transport, il touche également des domaines tels que les communications, la finance, l'éducation ou encore l'environnement.
Selon l’organisation, les « services génèrent plus des deux tiers de la production économique, attirent plus des deux tiers des investissements, fournissent la plupart des emplois dans le monde et représentent plus de 40% du commerce mondial », a-t-elle souligné dans un communiqué.
Ce n’est pas tout. Etant donné qu’ils « représentent la majeure partie de l'emploi des femmes dans le monde et de l'activité des micro, petites et moyennes entreprises (MPME), la perturbation de l'offre de services influe sur l'inclusion sociale et économique », a-t-elle poursuivi.
En plus d’insister sur l'importance des services, le rapport note que « la crise a conduit à une plus grande dépendance aux services en ligne dans un certain nombre de secteurs », constatant que les consommateurs développent de nouvelles habitudes pour faire face aux mesures de distanciation sociale imposées pour lutter contre la pandémie.
Quoi qu’il en soit, l’OMC est convaincue que le commerce des services sera la clé de la reprise économique mondiale. « Des services tels que les télécommunications et l'informatique qui sont essentiels à la fourniture en ligne et ceux tels que la distribution, le transport et la logistique qui facilitent le commerce des marchandises aideront à soutenir la croissance économique », a-t-elle affirmé.