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Pourtant, selon certains témoignages concordants, les pannes du système informatique de la banque sont récurrentes et ce n'est pas la première fois que pareil problème se produit.
Pis, les guichets automatiques de cette banque fournissent souvent à la clientèle des données tellement anciennes qu'elles en deviennent inexploitables. Les soldes indiqués sur les facturettes de ces automates ne prennent souvent pas compte des opérations récentes effectuées par les clients, d'où risque pour ces derniers d'avoir des incidents et, partant de subir les rigueurs de Bank Al-Maghrib.
La mise en place il y a sept ans environ, d'ATLAS II, système propriétaire, développé par BNP Paribas, à l'attention de l'ensemble de ses filiales afin de simplifier la cartographie applicative et de réduire les temps de traitement et d'analyse, en particulier pour les aspects liés à la finance, ne semble donc pas avoir porté chance à la BMCI.
Ayant eu pour objectif de rendre le système informatique modulaire et évolutif et d'assurer sa pérennité ainsi que de faciliter la maintenance fonctionnelle, ce nouveau système a certes permis à la BMCI d'améliorer le temps de traitement et la disponibilité de l'information et de disposer d'une base de données enrichie (tiers, comptes, attributs, renseignements commerciaux, etc.) et d'un reporting groupe automatisé, mais il semble avoir privé la clientèle de cette banque du premier de ses droits, à savoir celui d'effectuer toutes les opérations bancaires au moment où elle le désire et surtout d'être bien informée du cours de ses opérations. Y compris au niveau des GAB.