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Aucun pays n'est à l'abri de ces nouveaux dangers, a mis en garde Mme Chekrouni qui s'adressait aux participants à la réunion du Comité Afrique de l'Internationale socialiste (IS), notant que cette menace pose des défis à la fois tactiques et stratégiques pour la communauté internationale.
L'insécurité pose de véritables problèmes pour la stabilité, la démocratie et l'unité de l'Etat dans l'espace sahélo-saharien, a-t-elle déploré lors de cette rencontre qui a eu pour thème central «Soutenir la paix, la sécurité et la démocratie au Sahel» .
Relevant qu'Aqmi n'est pas un produit malien, elle a fait remarquer que le cas du Mali montre que le séparatisme constitue désormais un des bras armés du terrorisme sahélo-saharien.
Quelle que soit leur nature, ces menaces ont et auront des répercussions et des impacts graves sur les enjeux de la paix, de la stabilité et de la démocratie dans la région , a expliqué la vice-présidente de l'IS, estimant que l'un des principes fondamentaux du règlement du problème du Nord-Mali est le retour à Bamako de la légalité politique et de la légitimité politique avec le retour des militaires aux casernes et la mise en marche d'un processus de réconciliation et d'un processus électoral annoncé pour juillet 2013.
En second lieu, a poursuivi Mme Chekrouni, il faudra repenser le problème du Nord-Mali et dépasser les anciennes résolutions, principalement celle de Tamanrasset qui a, a-t-elle martelé, vidé la partie Nord du Mali de la présence sécuritaire de Bamako et laissé le champ libre aux différents mouvements et trafics.
Pour Mme Chekrouni, le renforcement de l'Etat national malien et une participation active à la chose politique et économique de toutes les catégories identitaires de la région seront à même de poser le problème de développement et d'intégration au lieu de banaliser le statut de l'Etat et favoriser l'existence d'entités non viables et instables, ce qui touchera de plein fouet la région sahélo-saharienne, l'Afrique du Nord et par-delà la Méditerranée.
Partisan d'une réponse globale à une menace globale, le Maroc ne ménagera aucun effort pour continuer de soutenir le peuple malien, en cette période particulièrement délicate et tourmentée de son histoire. Il entend ainsi poursuivre son action multiforme, en étroite concertation avec la CEDEAO et avec les Nations unies, a-t-elle dit.
Elle a également souligné que le Maroc «continuera d'ériger la situation sécuritaire au Mali, indissociable, à ses yeux, de celle prévalant dans toute la région, parmi les priorités de sa diplomatie, aux Nations unies et partout ailleurs».