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Vendredi, la FA a ouvert une procédure disciplinaire contre Guardiola pour le port d'un symbole politique en faveur de l'indépendance de la Catalogne. Depuis la fin de l'année dernière, le Catalan arbore un ruban jaune à chaque match et conférence de presse en soutien à quatre responsables catalans emprisonnés en Espagne.
"Si j'ai enfreint les règles, j'accepte l'amende", a assuré Guardiola, à l'issue de la victoire de son équipe contre Arsenal (3-0).
"Mais je suis humain et il y a quatre hommes en prison pour sédition. Ils n'ont pas utilisé d'arme à part le vote. Ils seront toujours avec moi. Il ne s'agit pas de politique, mais de démocratie", a continué le technicien.
"Avant d'être un entraîneur, je suis un humain. En Angleterre, vous savez ce que Ça veut dire. Vous avez eu le Brexit, vous avez laissé l'Ecosse faire un réferendum (d'indépendance)", a-t-il continué.
"Mon comportement n'est pas irrespectueux envers qui que ce soit", a-t-il estimé, ajoutant qu'il continuerait à porter le ruban "quoi qu'il arrive", peu importe la sanction imposée par la FA.
Dans un communiqué, la FA avait souligné que le port de ce ruban à caractère politique contrevient à son règlement. "Il a jusqu'à lundi 5 mars 18H00 GMT pour s'expliquer", ajoute-t-elle.
Guardiola, né à Santpedor, en Catalogne, a passé la majeure partie de sa carrière de joueur et d'entraîneur à Barcelone, la capitale de la région séparatiste.
En décembre, il avait expliqué porter le ruban jaune, symbole de la demande de libération des séparatistes emprisonnés, parce qu'il trouvait leur sort "injuste".
"S'ils veulent me suspendre (pour cela) --l'UEFA, la Premier League, la Fifa-- OK", avait-il ajouté, soulignant que pendant ce temps "d'autres personnes sont en prison".