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Suite à cette mesure purement administrative, le quartier ne sera plus desservi par certains moyens de transport dont le petit taxi, sachant que les habitants du Guich Loudaya sont majoritairement des fonctionnaires de l’enseignement et d’autres départements ministériels qui travaillent un peu partout à Rabat.
Autre désagrément et non des moindres, la valeur de l’immobilier, acquis à trois fois le prix de celui de Témara, va inéluctablement dégringoler suite à cette décision. Rien que le prestige de résider dans la capitale a immanquablement un effet salvateur sur les prix.
Les représentants des habitants considèrent, en dernier lieu, cette disposition comme une atteinte à leur acquis et à leur droit de vivre dans des conditions décentes et d’appartenir à la capitale du pays dont ils sont liés spirituellement, professionnellement et socialement. En publiant ce communiqué, les habitants comptent particulièrement sur le soutien des élus en vue «de lever cette discrimination». Ces derniers vont même jusqu’à brandir la carte des prochaines échéances électorales. Ils considèrent en effet que la réparation de cette «injustice constituera sans nul doute une motivation pour renouveler la confiance dans les élus et une incitation à une participation massive lors de ces élections».











