
-
Driss Lachguar : Passerelle importante vers l’Afrique, la ville d’Agadir requiert un intérêt considérable
-
Le délai raisonnable pour statuer sur les affaires, un engagement constitutionnel en faveur des droits des justiciables
-
Mustafa El Ktiri : La récupération de Sidi Ifni, une étape majeure dans le processus de parachèvement de l’indépendance nationale
-
Débats entre experts dans la perspective de la tenue du 12ème Congrès de l’USFP
Selon le quotidien El Pais, Carlos Bautista a argumenté sa décision par le fait que la convention signée entre le Maroc et l’Espagne empêchait l’extradition des citoyens espagnols vers le Royaume.
Daniel Galvan Fina, rappelle-t-on, avait refusé le 26 septembre dernier devant le juge de l’Audience nationale, Fernando Andreu, d’être extradé vers le Maroc qui a présenté formellement aux autorités espagnoles une demande dans ce sens. Tout en ordonnant le 6 août dernier de le mettre en prison vu la gravité des faits qu’il a commis au Maroc et pour lesquels il a été condamné à 30 ans de prison ferme d’une part, et de peur qu’il ne quitte le pays d’autre part, le juge a également pris en compte la demande d’extradition émanant du Maroc.
Si la justice espagnole refuse l’extradition de ce pédophile, quelles démarches les autorités espagnole initieront-elles pour qu’il purge le reliquat de sa peine dans le pays ibérique ? Le Conseil des ministres espagnol a tranché la question lors de la réunion tenue le 18 octobre 2013 en décidant son maintien en prison au cas où la justice refuserait de l’extrader vers le Maroc. Selon une dépêche de l’agence espagnole Europa Press, l’avocat du pédophile, Manuel Maza, aurait déclaré que quelle que soit la décision de l’Audience nationale, c’est « le gouvernement espagnol qui aura le dernier mot ».
Pour rappel, Galvan a été gracié par le Maroc qui a, une fois son erreur administrative détectée, émis un mandat d’arrêt international contre le mis en cause. Quelques jours après sa libération, Daniel Galvan a donc été arrêté à Murcie et il est maintenu en détention depuis le 5 août dernier.