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Q: A votre avis, pourquoi avez-vous mis autant de temps pour décrocher un tel trophée individuel ?
R: "Pourquoi autant de temps ? Je ne sais pas, il est possible que je sois meilleur désormais, que je joue mieux. Cette année a été la meilleure de ma carrière au niveau personnel, mais quand j'entre sur le terrain, je pense au collectif et je savais que l'aspect collectif allait m'amener à ça. Il est clair que cette Ligue des champions a été la plus difficile (de ses cinq sacres, NDLR) avec Paris, puis Chelsea, puis Manchester City. C'étaient des matches importants, difficiles pour nous, mais nous n'avons pas baissé les bras et nous nous sommes toujours battus. Donc sans doute que c'est la plus difficile, et la plus belle."
A quel point sortir de l'ombre de Cristiano Ronaldo, parti du Real Madrid en 2018, vous a-t-il libéré ?
"Avec Cristiano, j'ai joué de nombreuses années (2009-2018) et il m'a beaucoup aidé. Avec lui, j'avais un rôle différent, je devais délivrer davantage de passes décisives. Quand il est parti, je savais que je pouvais faire un pas en avant. J'ai continué à jouer comme je savais le faire mais avec un plus haut niveau de buts et de passes décisives. Ce qui a changé, c'est cette statistique de buts, mais mon jeu est le même depuis que je suis gamin."
Après cette année mémorable, il vous reste un beau défi avec le Mondial-2022 au Qatar cet automne (20 novembre-18 décembre). Un trophée majeur avec les Bleus, c'est ce qui vous manque pour confirmer votre nouveau statut ?
"Je n'ai rien à démontrer à qui que ce soit, je ne joue pas au foot pour ça, démontrer quelque chose... Je joue au foot parce que j'aime le foot. Les trophées comme ceux de la saison qui vient de se passer, la Ligue des champions, la Supercoupe, le Championnat, ce sont des choses incroyables. Après, l'équipe nationale c'est autre chose, un autre groupe, un autre monde. Là il y a la possibilité de jouer une Coupe du monde et j'espère être dans le groupe. Je vais jouer à fond. La gagner ? Bien sûr que j'ai envie de gagner la Coupe du monde mais il y a combien d'équipes, combien de joueurs qui veulent la gagner ? Ça reste des rêves, tout simplement, que ce soit la Coupe du monde, la Ligue des champions, un trophée individuel comme celui-là ou le Ballon d'Or, ce sont des rêves quand on est gamin. Et là aujourd'hui de s'en rapprocher, de pouvoir participer à la Coupe du monde, c'est quelque chose d'extraordinaire."