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«Le Royaume du Maroc et l’Union européenne ont su trouver un accord qui respecte les conclusions de la Cour de Justice de l’Union européenne d’une part, et qui ne remet pas en cause les fondamentaux du processus onusien en ce qui concerne le Sahara d’autre part », a souligné le député européen dans un communiqué.
Pour M. Pargneaux, il s’agit d’"une étape positive pour les pêcheurs européens surtout", notant « que ce soit en termes de retombées économiques régionales, de gestion durable des réserves halieutiques ou de consultations des populations locales, le contrat est rempli».
Le président du groupe d’amitié UE-Maroc a exprimé sa disposition à défendre au Parlement européen les avantages de cet accord.
«Dans les cénacles parlementaires de Bruxelles et Strasbourg, je serai particulièrement vigilant à ce que mes collègues députés européens soient au courant des avancées notoires de cet accord. Pour ma part, je rappellerai également l’aspect géopolitique de cet accord, qui dépasse la seule pêche, pour recouper l’entièreté de nos relations stratégiques avec le Royaume du Maroc », a assuré M. Pargneaux, pour qui «cette relation recouvre des aspects migratoires, sécuritaires, de stabilité, d’ouverture vers l’Afrique qui devraient aujourd’hui être au cœur de la diplomatie européenne ».
Le Maroc et l'Union européenne (UE) ont procédé, mardi à Rabat, au paraphe du nouvel accord de pêche Maroc-UE marquant la fin des négociations entamées il y a quelques mois.
Les deux parties se sont entendues sur le contenu du futur accord de pêche durable et son protocole d'application, a précisé un communiqué du ministère de l'Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et forêts.
Ce texte précise entre autres les zones de pêche et les conditions d’accès pour la flotte européenne, à travers la définition précise de zones de pêche et de zones de gestions selon les catégories de flottes et d’espèces cibles.
Il permettra une augmentation de la contrepartie financière qui passera d’une moyenne annuelle de 40,0 M€ à 52,2 M€ (+30%), ajoute la même source.
Les deux parties se sont également entendues sur des dispositions d’amélioration visant à optimiser les retombées et les bénéfices pour les populations locales des zones concernées, relève le communiqué, notant que ces dernières bénéficieront des avantages socioéconomiques découlant de l'accord, notamment en termes d’infrastructures, de services sociaux de base, de création d’entreprises, de formation professionnelle, de projets de développement et de modernisation du secteur de la pêche.