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A quoi joue-t-on au fait au sein de la fédé de foot ? Voilà une instance qui semble ignorer jusqu'à l'existence de ce sport et qui s'en rappelle une seule et petite fois par an. Force est de reconnaître que tout récemment, il a été question du beach dans ce communiqué fédéral qui rendait compte de la décision de limoger ou de se séparer " à l'amiable " de Mustapha El Haddaoui. Ladite fédé signifiait qu'elle ne voulait plus de lui à la tête des locaux, tout en prenant la peine d'ajouter qu'elle comptait sur ce même entraîneur pour développer la pratique du beach soccer. Il a beau être ex-international, ex-professionnel, ayant roulé sa bosse partout, El Haddaoui ne peut être un superman.
Développer quoi ? et à partir de quoi ? Voyons voir ce qui se passe ailleurs. Les équipes nationales qui se distinguent à travers le monde sont celles issues de clubs pratiquant le beach soccer durant toute l'année.
Le Brésil par exemple ne compte pas sur les Kaka, Maicon, Fabiano … pour briller sur sable. Ni la France non plus.
Eric Cantona ne s'est jamais amusé à convoquer les Zidane, Thuram, Henry …pour former son équipe.
Il en va tout autrement chez nous. On condamne les joueurs du football à onze à se défoncer sur le sable au risque de saboter toute une préparation.
Au Raja, Henri Michel a piqué une colère bleue quand on lui a fait trimer deux joueurs (Salhi, Slimani) alors qu'il venait d'accorder un repos de deux jours pour toute l'équipe.
Le premier nommé relevait de blessures et devait y aller mollo pour retrouver sa forme. Le cas aussi du gardien de but du KAC, Laroubi. C'est là une équipe trop mal partie avec la démission de son président et toutes ces tensions qui secouent adhérents et supporters et qui doit se passer de son premier keeper qui a contracté une fracture en prenant part au dernier tournoi du beach soccer.
Il paraît que les clubs ne peuvent pas dire non. Il s'agirait des couleurs nationales. Rien de plus stupide en fait.
Imaginerait-on un Messi qui laisserait tomber son Barça ou un Ronaldo son Real pour galoper au bord de la mer en compagnie de quelques compatriotes argentins ou portugais ?
Sûr qu'il fa ut revoir les choses autrement. Jusqu'à quand va-t-on continuer à tout faire de travers?