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Israël serait-il tombé tout d’un coup sur la tête ? Lui qui constitue sa force de frappe par sa possession de plus de 200 têtes nucléaires.
C’est sûr qu’il ne faut pas accorder du crédit à cette décision de Tel Aviv. Il s’agit, une nouvelle fois, d’une manigance des Israéliens d’autant que les Iraniens affirment sans ambages ne pas être concernés par la proposition de l’Agence de Vienne.
Pour les dirigeants de Téhéran, une telle conférence est vouée d’avance à l’échec puisque pour eux, ceux qui constituent un danger dans la région du Moyen-Orient, sont bel et bien les Israéliens qui possèdent un important arsenal atomique menaçant non seulement les pays de la région, mais au-delà.
L’argument de l’Iran est valable en dehors de ses propres velléités atomiques.
La décision d’Israël de se joindre au côté d’autres pays arabes à cette conférence qui constitue, une première, si toutefois tous les participants en premier lieu les Israéliens étaient de bonne foi !
Mais il est difficile à le croire, à moins d’un miracle ! Et de nos jours, les miracles ne se produisent guère ou pas tellement.
Aussi, comment faut-il comprendre la décision d’Israël de s’empresser de dire oui à la proposition de l’Agence de l’énergie atomique de Vienne ?
Il ne faut pas chercher loin ! D’abord, les Israéliens ont toujours gardé motus et bouche cousue sur leur potentiel atomique. Et de ce fait, ils ont refusé chaque fois de répondre aux injonctions de l’agence de Vienne pour des contrôles des installations de Dimona dans le désert du Néguev, arguant que ces installations n’existent pas. Alors que leur existence est de notoriété publique.
Ensuite, il est à remarquer qu’Israël passe actuellement par une phase politique difficile à l’approche de septembre prochain, date à laquelle l’Assemblée générale de l’ONU va déclarer officiellement la création de l’Etat palestinien souverain dans les frontières de 1967. Le nombre de pays qui ont exprimé leur intention de voter s’accroît de jour en jour malgré une campagne féroce des Israéliens pour faire avorter le projet.
Ce qui provoque à l’intérieur même d’Israël une crise grave qui risque de faire tomber le gouvernement de Benyamin Netanyahu qui se trouve confronté en même temps à une crise sociale sans précédent.