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L’adoption finale du projet par les deux Chambres du Parlement devait en toute logique avoir pour effet de mettre un terme à ce qui a été taxé de bras de fer entre le Département de tutelle et les professionnels.
Mais sans faire avec la situation très particulière d’un secteur livré à une vraie inflation de pseudo- syndicats ou associations se disant plus représentatifs que d’autres.
A en croire ceux-ci, il faut s’attendre à une grève de grands taxis « à l’échelon national » pour le 8 février prochain. Grève à laquelle non seulement n’adhèrent pas les centrales syndicales connues et reconnues, mais elles l’assimilent à un acte irresponsable.
Ainsi en est-il de Mohamed Daidaa du Groupe fédéral de l’unité et de la démocratie et rapporteur de la commission des finances, de l’équipement, du plan et du développement régional à la Chambre des conseillers qui a qualifié cet appel à la grève d’enfantillage. Et de rappeler, avant d’en arriver là, ledit Code a été adopté et voté par 27 membres de ladite commission, à l’exception d’une seule voix, avant de réussir par la suite son passage à la Chambre des conseillers.
Insolite. Nous avons reçu un fax de la section des grands taxis de Khémisset au logo douteux du Syndicat national des commerçants et professionnels appelant à une grève à l’échelon national et demandant à tous les syndicats, associations et professionnels à y adhérer massivement. Et pour cause : «Contester le mutisme du gouvernement à l’égard des revendications sociales sur lesquelles a débouché le dialogue concernant le projet du Code de la route en date du 13 mars 2007 ».
Contacté par nos soins, Ahmed Abouh, secrétaire général du Syndicat national des commerçants et professionnels du Maroc, nous a indiqué qu’il a été surpris par cet appel et souligné que tout communiqué officiel émanant de son organisation porte en sus du papier à entête, le tampon et la signature requis, alors que le fax qui nous est parvenu n’en porte nulle trace. Ceci dit, ce communiqué est nul et non avenu et ne concerne que les personnes qui l’ont publié, a-t-il fait savoir.