«Il n’y a pas le moindre problème. Il n’ y a aucun vide. Tout se déroule à merveille. Les différentes transactions sont conclues comme prévu. Les indemnités sont versées à temps. Les fonctionnaires sont chargés de missions dans les normes. Le fonctionnement de l’ensemble des services du ministère n’a aucunement été impacté par le limogeage du ministre… », dixit un certain Mohand Laenser, himself.
Le patron du Mouvement populaire et accessoirement ministre de l’Urbanisme et «intérimairement» celui de la Jeunesse et des Sports parle, on l’aura compris, de ce dernier département resté sans ministre depuis le limogeage d’Ouzzine, membre du même MP, soit dit en passant. Autant dire, si l’on devait faire l’effort de prendre les paroles de Laenser pour de l’argent comptant, que l’ex-ministre ne servait à rien. A quoi servirait d’ailleurs un ministre par les temps qui courent?
L’intérimaire en question aurait dû demander leur avis aux fonctionnaires de la Jeunesse et Sports avant de commettre ce drôle de diagnostic. Il est vrai que cela n’aurait pas servi à grand-chose, puisqu’il ne comprend pas. Et là aussi, c’est lui-même qui l’a reconnu. «Je n’ai rien compris au cahier revendicatif que les syndicats m’ont présenté», a-t-il déclaré sans sourciller. Même le sit-in observé par de nombreux fonctionnaires ne l’a pas aidé à comprendre.
C’est tout dire.