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"Nous avions été critiques envers la Super Ligue parce qu'elle détruit le football européen, et nous sommes tout aussi critiques avec le PSG", a écrit le patron de LaLiga sur Twitter, dans la nuit de mardi à mercredi.
Propriété du fonds souverain du Qatar, le PSG venait de boucler un mercato royal, avec Lionel Messi en tête d'affiche, mais aussi Sergio Ramos, Gianluigi Donnarumma, Georginio Wijnaldum, Achraf Hakimi, Nuno Mendes, tout en refusant une offre de 180 millions d'euros pour Kylian Mbappé, convoité par le Real Madrid.
Certes, le génie argentin, le roc espagnol, le meilleur gardien de l'Euro et le capitaine des Pays-Bas sont arrivés libres, mais leur recrutement gonfle la masse salariale pharaonique du PSG.
"Les clubs-Etats sont aussi dangereux pour l'écosystème du football que la Super Ligue", tonne Tebas, visant le Qatar, derrière le PSG et les Emirats Arabes Unis, derrière Manchester City.
"Des pertes Covid à plus de 300 M EUR, des revenus de droits TV en baisse de 40% en France et +500 M EUR en salaire ? Intenable", a ajouté le président de Ligue espagnole.
Dans le quotidien sportif ibérique AS, Alfredo Relano est également préoccupé par "la bataille insensée" d'un point de vue économique.
"Le Madrid était prêt à payer 200 M EUR pour un joueur qu'il pouvait avoir gratuitement dans un an ; le PSG a refusé l'argent, assumant la possibilité, qui semble certaine, que dans un an le joueur s'en aille sans compensation pour le club", s'étonne l'éditorialiste.
LaLiga peut être amère, avec plusieurs clubs, comme le FC Barcelone, lourdement endettés et engagés dans une cure d'assainissement budgétaire, elle a perdu toutes ses plus grandes stars en l'espace de quelques années (Neymar en 2017, Cristiano Ronaldo en 2018, Zinédine Zidane, Ramos et Messi cet été...).
Mais en Angleterre et en Allemagne aussi on peste contre le PSG. Le club parisien n'a pas souhaité réagir et réserve une éventuelle réponse pour plus tard.
"Il est évident qu'il faut s'inquiéter des conditions de concurrence qui doivent devenir plus équitables", notait récemment dans L'Equipe l'ex-patron du Bayern Munich, Karl-Heinz Rummenigge.
Il souhaite "adapter le fair-play financier (FPF) avec des critères encore plus rigoureux. Nous avons besoin d'un retour à davantage de rationalité."