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Abdessamad Bernoussi, membre de la Coordination des cadres supérieurs en chômage, a déploré cette intervention dans une déclaration au site d’information Hespress. Il a ajouté que les espoirs étaient portés sur un éventuel changement dans le comportement vis-à-vis des revendications sociales et que l’approche sécuritaire ne peut qu’aggraver la situation, à l’instar de ce qui est arrivé dans bon nombre de pays à travers le monde.
Plusieurs boulevards avoisinant la place Al Barid ont été le théâtre de poursuites et de scènes de violence qui ont fait des dizaines de blessés parmi les manifestants. Quelques heures avant cette intervention inattendue, on procéda au débarquement des éléments des forces de l’ordre qui étaient venues renforcer le dispositif sécuritaire déjà mis en place à l’occasion du sit-in.
Concernant leurs revendication, les diplômés chômeurs exigent un dialogue sérieux et urgent qui aboutirait à leur intégration dans la Fonction publique. Au fait, les hauts cadres demandent l’application de l’accord passé l’été dernier avec le gouvernement sortant d’Abbas El Fassi. C’est dire que lorsque le Cabinet Benkirane se vante via des communiqués de plusieurs départements qu’il procède à des recrutements parmi les diplômés chômeurs, il fait dans la propagande déloyale. Et ce n’est pas avec des déclarations fracassantes à Davos et des promesses livrées à des canards partisans ou encore la répression que l’on mettra fin à la grogne sociale qui touche de nombreux départements.