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Le constat demeure le même tant sur le plan intérieur qu’extérieur. Au niveau de l’endettement intérieur, au terme des huit premiers mois les levées brutes du Trésor ont grimpé de 56,6% par rapport à fin août 2012 en s’établissant sur 112,7 MMDH. Sur le plan des finances extérieures, l’encours de la dette extérieure publique marocaine a atteint 224,8 milliards de dirhams (MMDH) durant le premier semestre 2013, en hausse de 12,1 MMDH par rapport à fin 2012, selon les chiffres rendus publics lundi par le ministère de l’Economie et des Finances. Ce dernier, contraint de publier ces chiffres afin de satisfaire aux exigences de la Norme spéciale de diffusion des données du FMI (NSDD), impute cette évolution à l'augmentation de 6,5 MMDH de la dette extérieure des établissements et entreprises publics.
Dès le début de l’exercice en cours, on s’était aperçu que le trésor recourait à l’endettement comme s’il avait une détermination à amplifier sa dette. Les chiffres publiés depuis ce temps donnaient le tournis, le mois de janvier était historique en ces termes. Vers la fin de ce mois, l’État avait emprunté le quadruple de ce qu’il avait contracté le même mois, une année auparavant. Depuis cette date et jusqu’à nos jours, l’Etat ne cesse de s’approcher de plus en plus de ce que les financiers appellent le cercle vicieux de la dette publique ou l’effet «boule de neige».
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