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Le film participera dans la section "Cinéma en mouvement" consacrée aux longs métrages en fin de tournage ou en postproduction, réalisés par des cinéastes du Maghreb, des pays africains de langue portugaise et des pays arabes en voie de développement.
Les prix récompensant les films concourant au "Cinéma en mouvement" comportent des aides financières en plus d'une assistance technique, lors des différentes étapes de tournage de la production cinématographique.
Cette fenêtre ambitionne d'explorer de nouvelles voies permettant de concrétiser des films non terminés, ainsi que de servir de pont entre les professionnels, les entreprises et les institutions de ces pays et ceux d'Europe et d'Amérique Latine, soulignent ses promoteurs.
Outre "Le veau d'or", trois longs métrages ont été sélectionnés par le jury de la section "Cinéma en mouvement". Il s'agit de "Challat de Tunis" de Kaouther Ben Hania, "Al-Khouroug Lel-Nahar" de Hala Lotfy et "Vagues" d'Ahmed Nour.
"Le veau d'or" raconte l'histoire de Sami, un jeune de 17 ans. Envoyé par son père dans un petit village de l'Atlas marocain où celui-ci espère le voir s'assagir, Sami veut absolument rentrer en France avant ses 18 ans pour obtenir la nationalité française et retrouver Mélanie, son amoureuse.
Pour atteindre cet objectif, il vole un bœuf avec son cousin Azadade. Les deux essaient ensuite de le vendre pour payer la traversée.
Le réalisateur du film, Hassan Legzouli, est né en 1963 à Aderj (Moyen Atlas). Il réside à Lille, en France, depuis 1980. Après avoir entamé des études de mathématiques, il s'oriente vers le cinéma. En 1994, il obtient un diplôme de réalisateur à l'INSAS, l'Ecole de cinéma de Bruxelles, en Belgique.
En 1990, il réalise son premier court métrage, "Ailleurs et ici", suivi de quatre autres films "Coup de gigot" (1991), "Le Marchand de souvenirs" (1992), "Là-bas si j'y suis" (1993) et "L'Ere du soupçon" (1994).