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Tenu sous le thème "Promouvoir la paix régionale et mondiale au moyen du dialogue intra-confessionnel", ce panel s’inscrit dans le cadre des travaux de la Conférence parlementaire sur le dialogue interconfessionnel qui se tient, sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, jusqu'au 15 juin dans la cité ocre dans le but de favoriser la paix et le vivre-ensemble.
Dans son intervention, Hayder Al-Khoei, directeur de l’Institut Al-Khoei en Irak, a affirmé que "la religion a été et continue d’être une des causes principales de conflits", parmi lesquelles figure le conflit intra-religieux entre Shi'a et Sunna. M. El-Khoei a insisté, dans ce sens, sur la nécessité de réévaluer et de réinterpréter les textes religieux, pour empêcher les extrémistes d’entacher l’image de l’Islam avec leurs interprétations erronées des textes sacrés.
Par ailleurs, le panéliste a appelé à la criminalisation du sectarisme ainsi qu’à une réforme du système éducatif et de l’éducation religieuse, en favorisant l’enseignement des valeurs universelles communes entre les adeptes de toutes les croyances, afin de lutter contre l’exclusion de l’autre.
De son côté, la pasteure Ligia Matamoros, membre du Conseil épiscopal latino-américain, a affirmé que la coopération entre les différents parties prenantes au dialogue inter-religieux est une "richesse pour les communautés", qui enseignera aux jeunes les valeurs d’amour et de vivre-ensemble, soulignant que l’intolérance entre les peuples engendre des "blessures profondes difficiles à guérir".
En outre, l’intervenante a aussi invité les chefs religieux à prendre leurs responsabilités afin de soutenir les efforts de tolérance et de respect de l’autre, à construire des ponts entre les communautés et à détruire les murs qui divisent les populations.
Pour sa part, le sénateur pakistanais Farooq Hamid Naek, a soulevé l’importance du dialogue interconfessionnel pour développer des relations basées sur la tolérance et le respect des croyances de l’autre, indiquant que ce dialogue doit engager à la fois les chefs religieux et les parlementaires, en leur qualité de décideurs politiques responsables de la mise en place des lois.
M. Naek a également mis en exergue l’efficacité du dialogue interconfessionnel dans la promotion des valeurs de paix, soulignant qu'il constitue un mécanisme de lutte contre la discrimination et la violence que connaît le monde d’aujourd’hui.