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En effet, dans les différents camps près de Tindouf, on se plaint de la montée soudaine des prix des denrées de première nécessité, notamment la viande, aliment de base des Sahraouis, mais également du carburant, du sucre et du thé.
Mais ce dont on se plaint surtout, c’est l’absence de dirigeants qui pourraient réguler les prix.
Si, à l’image des autorités algériennes, les dirigeants du Polisario ont décrété l’arrêt de toutes les liaisons entre les camps, depuis le 22 mars courant, des Sahraouis bloqués à la frontière avec la Mauritanie, arrivent néanmoins à s’infiltrer dans les camps avec tout ce que cela comporte comme risque.
Devant l’absence de ceux qui sont censés représenter l’autorité, les résidents des camps se sentent comme des laissés pour compte.
Les Sahraouis estiment que du haut de ses 75 piges, le chef des séparatistes n’est plus en mesure de les régenter. D’où l’émergence de plusieurs mouvements dirigés par des jeunes qui lui disputent le leadership et n’hésitent pas à appeler à la rébellion.
Les Sahraouis de la diaspora sont les premiers à militer au sein de ces mouvements. D’autant que la crise du coronavirus les a obligés à rester dans les pays d’accueil vu l’incapacité de la direction du Polisario à les aider à rejoindre les camps.