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«Les habitants des camps voient leurs droits élémentaires bafoués au quotidien, contraints à vivre dans un espace fermé et généralement inaccessible, alors qu'aux provinces du Sud, la dynamique de développement et d'ouverture ne cesse d'avoir de la vigueur», a fait observer le président de la Commission de la justice et des droits de l'Homme à la Chambre des représentants, qui s'exprimait devant un panel sur «la situation des droits humains dans les zones de conflit armé» en réaction aux tentatives de parties pro-séparatistes visant à soulever la question du Sahara.
Le modérateur du panel, le parlementaire allemand Markus Lining, a dans l'immédiat tenu à affirmer que le différend du Sahara «ne répond en aucun cas aux critères de discussion» et qu'il faudrait accorder plus d'attention aux situations d'urgence dans des pays comme la Syrie et la Somalie. Au nom du droit de réponse, le député marocain a relevé que tous les citoyens des villes sahariennes jouissent de leurs droits d'expression, de déplacement et de circulation partout où ils le souhaitent et quand ils le veulent. «Il suffit d'une visite dans la région pour se rendre à l'évidence», a-t-il fait valoir.
Abondant dans le même sens, la députée Amina Maa al-Ainain, du Parti de la justice et du développement (PJD), a mis en évidence le progrès économique et social qui se fait de plus en plus sentir dans les provinces du Sud, doublé d'une dynamique d'ouverture et de stabilité qui n'a rien à envier aux autres régions du Royaume.
Mercredi, une délégation de militants de la société civile des provinces du sud a été reçue par la Haut-commissaire aux droits de l'Homme, Navi Pillay, au siège de l'ONU à Genève.
Les membres de la délégation, dont des victimes de détention et de torture dans les camps de Tindouf, ont attiré l'attention de la Haut-commissaire sur les cas de violations des droits humains commises par le Polisario, dont ceux du militant Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud et du chanteur Najem Allal.