Que lui restait-il pour que sa triste liste soit plus agrémentée ? Le sport. Et plus particulièrement le foot, sport populaire pour le populiste qu’il est. Sauf que là, il a raté le coche. Il s’y est piqué pour s’y être frotté. Le public du Wydad a vite fait de lui faire comprendre que l’on ne touche pas à son WAC chéri.
S’emmêlant les pinceaux, oubliant comme c’est souvent le cas, qu’il se trouve être chef de gouvernement, pour se comporter en chef de parti ou de confrérie, il a cherché à gratifier le football de ses remarques politico-politiciennes désespérément déplacées.
L’autre camouflet lui est assené par le président de la Fédération de foot. «Halte» lui a signifié Fouzi Lekjâa. Les clubs nationaux de football en ont assez de ses divagations, allant même jusqu’à brandir la menace de suspendre leurs activités. Les malheureuses sorties, dit en substance le président de la FRMF, sont faites pour entraîner des «répercussions néfastes au niveau des relations de la FRMF avec les instances internationales FIFA et CAF».
Il était temps de réagir pour une FRMF qui est restée muette à propos des affaires liées au Mondial des clubs et à la CAN et Ebola. Même son site officiel était en mode silence.