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Le WAC qui se trouve depuis mardi du côté du Caire a subi, comme son adversaire du jour, mercredi un test de dépistage de la Covid19 et l’on espère vivement qu’aucun cas ne soit enregistré, sachant que le club compte déjà un élément infecté, à savoir Salah Eddine Saïdi qui n’a pas fait le déplacement. Le WAC sera également diminué par l’absence du latéral Atiat Allah, blessé lors du match aller, ainsi que d’Achraf Dari, non qualifié. Pour le reste du groupe, aucun forfait n’est à déplorer avant cette confrontation qui verra certainement le Wydad montrer un autre visage, celui d’une équipe piquée dans son orgueil, sommée de jouer son va-tout dans l’espoir de renverser la donne.
Il faut reconnaître que la mission ne sera pas une simple sinécure face à ce gros calibre du football africain qui a fait l’essentiel lors du match aller et vu son expérience, il cherchera à assurer sa qualification sans avoir à trop se déployer au risque de voir ses joueurs contracter des blessures ou écoper de cartons qui pourraient les priver de la finale du 6 novembre.
Si le National du Caire dispose d’un avantage lui permettant de négocier intelligemment son passage à l’ultime manche, ce n’est nullement le cas pour le Wydad qui doit chercher à emballer cette opposition, à huis clos, d’entrée de jeu. L’ouverture du score le plus tôt possible serait d’un grand apport pour les partenaires d’Ismaïl Haddad, un scénario qui fera douter l’adversaire et boostera davantage les vicechampions du Maroc, tenus de soigner leur image après la terne copie rendue à l’aller à la maison.
Si ce vendredi le nom du premier qualifié à la finale de la C1 sera connu, l’autre club nanti devra attendre jusqu'au 1er novembre après le report jusqu’à cette date de la rencontre Zamalek-Raja. La commission de compétition interclubs de la CAF a répondu favorablement à la requête du club casablancais qui avait demandé le report de ce match suite à la contamination à la Covid-19 de 8 joueurs de son effectif, à savoir Mohcine Moutawalli, Abdelilah Hafidi, Abderrahim Achakir, Ilias El Haddad, Omar El Arjoun et Anas Jabroun, en plus de deux autres éléments, Ayoub Nanah et Mohamed Zrida testés positifs la semaine dernière avant le match aller sanctionné par une victoire des Cairotes par un à zéro, but de l’international marocain Achraf Bencharki. Le Raja avait justifié sa requête de report par le fait que l’équipe a été sommée par les autorités marocaines de ne pas quitter le territoire national pour se mettre en isolement durant sept jours comme le stipule le protocole sanitaire et de refaire le test PCR à ses joueurs le 27 de ce mois.
D’ailleurs, dans une déclaration aux médias égyptiens, le président du Zamalek, Mourtada Mansour, ne s’est pas opposé à l’idée du report du match, prévu au préalable samedi prochain, estimant que la santé des joueurs passe en premier. Bref, un décalage d’une semaine ferait beaucoup de bien à la formation rajaouie qui pourrait d’ici le jour J récupérer ses cadres et jouer à fond ses chances en vue de remonter la pente et de décrocher la qualification loin de ses bases au détriment d’un Zamalek tombeur des Verts en finale de la Ligue des champions en 2002.
Mohamed Bouarab