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Youssef Jalili a été, en effet, condamné, lundi 17 juin, à deux mois de prison avec sursis et à une amende de 50.000 DH pour diffamation suite à la publication d’un article dans lequel il a affirmé que le ministre Pjdiste de l’Industrie et du Commerce, Mohamed Amara avait organisé, lors d'un déplacement à l'étranger, un dîner privé arrosé d’alcool.
Si le SNPM a précisé avoir toujours gardé ses distances dans les procès afférents à l’injure et la diffamation, il a néanmoins formulé plusieurs remarques concernant le déroulement de ce procès.
Il a, dans ce sens, déploré qu’au lieu de vérifier l’authenticité de la facture de l’hôtel présentée par le directeur de l’hebdomadaire pour justifier le bien-fondé de son article et la soumettre à l’expertise, le tribunal s’est contenté de s’informer de la source qui a facilité l’obtention dudit document même si « cela n’avait aucun rapport avec l’objet du procès », précise le syndicat.
Le SNPM a également noté que la position du juge envers le directeur de publication va à l’encontre des dispositions relatives à l’impartialité des juges.
En outre, précise la même source, le procès a été diligenté par le Parquet, ce qui y a introduit, dès le départ, un certain déséquilibre entre les parties en litige.
Le SNPM a, par ailleurs, exprimé son souhait de voir cette affaire juger une seconde fois, tout en appelant la Cour d’appel à se focaliser sur l’objet du procès, c’est-à-dire sur la facture ayant sous-tendu la publication de l’article incriminé et vérifier si elle est authentique ou non.