-
Ghalla Bahiya met en avant la dynamique socioéconomique soutenue au Sahara marocain
-
Dreux et Dakhla posent les jalons de leur jumelage
-
Omar Hilale : L'autonomie, fondement politique et institutionnel du développement au Sahara
-
L'Initiative Royale visant à faciliter l’accès des pays du Sahel à l’océan Atlantique mise en exergue à Vienne
La réaction du SDJ ne s’est fait pas attendre. Son secrétaire général, Abdessadek Saaidi, vient de déclarer que le communiqué du département de tutelle rendu public tout récemment est truffé d’allégations. Entre autres mensonges dudit communiqué, le fait que son département maintenait des relations suffisamment étroites avec l’UNTM au point de lui permettre d’exploiter illégalement les infrastructures des tribunaux, dans une vaine tentative de créer des sections pour renforcer sa présence au sein du secteur, alors que le SDJ trouve d’énormes difficultés à avoir l’accord pour la tenue d’une simple réunion de communication avec le personnel hors temps du travail. Pour sa part, Larbi Habchi, membre du Conseil national de la FDT, a tenu à rappeler que le Syndicat démocratique de la justice a mené d’intenses luttes pour défendre les intérêts du personnel du secteur, soit du temps du regretté Mohamed Bouzoubaa ou Abdelouahed Radi et que les militants du SDJ ont consenti d’énormes sacrifices et déployé de grands efforts en travaillant même les week-end pour rattraper les retards accumulés au niveau des juridictions et remédier aux désagréments occasionnés aux justiciables.
Il déclare être surpris par les graves régressions qui ne concernent pas seulement le parti pris en faveur d’une certaine partie, la fermeture de la porte du dialogue et le reniement des accords, mais aussi les menaces ouvertes ou voilées de Mustapha Ramid contre les militants du SDJ.
L’approche sécuritaire adoptée pour faire face aux revendications du personnel de la justice conduit fatalement à envenimer le climat au sein de ce secteur qui a plutôt besoin d’une approche sociale, à même de contribuer au succès d’une réforme profonde allant dans le sens de la lutte contre la corruption et de la concrétisation de la responsabilité sociale du ministère. Larbi Habchi se demande si Ramid ne s’est pas départi de son habit de juriste pour endosser celui de la répression contre un syndicat affilié à une Centrale crédible qui jouit d’une audience respectable dans le tissu social national. Et de conclure en annonçant le soutien indéfectible et inconditionnel de tous les appareils de la FDT au Syndicat démocratique de la justice dans sa lutte.
Pour ce qui est des revendications, le SDJ demande de restructurer le greffe et lui accorder la place qui lui échoit dans tout le système judiciaire, et ce à travers la création d’une école nationale de greffe et l’amélioration des conditions de vie des fonctionnaires classés aux échelles inférieures via la prise de certaines actions à caractère social. Tout en appelant à l’annulation de l’oral des concours professionnels, le SDJ demande la mise en application de sa proposition concernant la répartition du quota sur les régions. L’accent a été également mis sur la nécessité d’examiner le dossier des licenciés et des personnes atteintes de maladies professionnelles.